Résumé : Khadidja ne perd aucune occasion pour ramener le sujet sur le tapis. Pour elle, il y a du bon dans le départ de Radia. Si Samira ne s'était pas évanouie, elle n'aurait jamais su pour sa grossesse. Quand ils arrivent à la maison, ils trouvent la fillette en train de pleurer. Elle croyait l'avoir perdue. Samira la réconforte et finit par lui apprendre la bonne nouvelle... "Si tu m'aimes vraiment, prends ta mère !" Houari est en train de démarrer la voiture quand il reçoit le message de sa femme. - Père, excuse-moi. Je reviens dans une minute. - Vas-y ! Je t'attends. Houari remonte chez lui et trouve sa mère rouge de colère, les yeux exorbités. Lila tentait de la calmer. Elle s'éclipse dans la chambre de Radia. - Qu'est-ce qui se passe ici ? - Lalla t'a appelé et tu es venu en courant ! - Non, non ! Père va avoir besoin de toi. Il faut que tu nous accompagnes. Mets ton foulard et allons-y ! Il nous attend, dit Houari. Fais vite, s'il te plaît ! Il ne peut pas partir sans voir Samira. Elle a fermé de l'intérieur. - Samira, c'est moi ! La jeune femme ouvre après un moment d'hésitation. Il la trouve très pâle. - Tu te sens bien ? Elle ne t'a pas énervée, j'espère. - Non, mais je ne pourrais pas la supporter longtemps, dit-elle. Je peux prendre soin de ton père, mais sans avoir ta mère sur le dos. - Il est hors de question que tu t'occupes de lui. Tu n'es pas en état de faire quoi que ce soit. Je vais trouver une solution. Repose-toi... Houari s'apprête à repartir quand il pense à Radia. - Est-ce que tu as pu lui parler ? - Non. Je n'étais pas à l'aise. Ta mère ne m'a pas lâchée une seconde... - Je l'emmène. Tu vas pouvoir le faire... En sortant de la chambre, il tombe nez à nez avec sa mère qui écoutait derrière la porte. - Ah non ! Ne recommence pas ! - Je t'attendais seulement... - Allons-y ! L'urologue ne va pas nous attendre toute la journée, dit Houari en lui montrant le chemin. Khadidja ne bouge pas. Elle crie à l'intention de sa fille Lila. - Prends soin d'elles, ma fille ! - Ne t'en fais pas, yemma, dit Lila en sortant de la chambre avec Radia-Meryem. Je m'occuperais de tout... Houari la remercie. Il lui demande de fermer après eux. Khadidja, qui marchait devant lui, ne cesse de marmonner. - Yemma, il faudrait que tu te calmes un peu. Père est souffrant et ma femme aussi. Ils ont besoin de sourire et d'aide. - Je lui parlais et elle s'est enfermée pour ne pas me parler. Je commence à découvrir son vrai visage. Si elle n'avait rien à cacher de honteux, elle m'aurait affrontée. - Yemma, qui aurait le courage de le faire ? l'interroge Houari. Sa grossesse la met à mal, et toi tu lui mets la pression. Ma femme n'est pas folle et n'a aucun compte à te rendre. En fait, c'est moi qui lui ai dit de t'éviter. Car tu peux être sans pitié.
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