Le championnat d'Arabie Saoudite a repris le 4 août dernier, après sa suspension au mois de mars en raison de la crise sanitaire de Covid-19. Du coup, la direction du club Ahli Djeddah veut à tout prix récupérer son joueur algérien Youcef Belaïli, qui se trouve dans sa ville natale, Oran. Il était en effet dans l'impossibilité de revenir en Arabie Saoudite, surtout que les vols sont suspendus temporairement depuis le début de la pandémie. Mais l'entraîneur serbe du Ahli, Vladan Milojević, insistait pour le retour de son joueur algérien, dans la mesure où il compte énormément sur lui, notamment pour la Ligue des champions asiatique, car pour le championnat, c'est déjà mort pour l'international algérien de 28 ans, vu que cette compétition tire à sa fin. Les responsables du club saoudien ont donc tout fait pour faire revenir Belaïli en lui assurant un jet privé après avoir planifié tout cela avec les autorités algériennes concernées, mais, à la grande surprise des dirigeants du Ahli, Belaïli ne s'est pas présenté au rendez-vous, lundi, à l'aéroport international d'Alger, ce qui a irrité ses employeurs qui n'ont pas compris la raison de ce comportement. Devant cette attitude indigne d'un joueur professionnel et de surcroît international, la direction du Ahli a publié hier un communiqué sur son compte officiel pour parler de ce qui s'est passé réellement avec Youcef Belaïli et de son refus de revenir en Arabie Saoudite. L'attaquant algérien risque par conséquent de lourdes sanctions de la part de son club. Pour rappel, Youcef Belaïli a rejoint le Ahli Djeddah l'été dernier en provenance de l'Espérance de Tunis pour trois saisons. Le champion d'Afrique n'a pas vraiment trouvé ses repères dans le championnat saoudien et a insinué à maintes reprises son désir de partir, surtout que ses relations avec ses dirigeants ont été tout le temps tendues. Dans le même sillage, l'autre international algérien qui évolue dans le championnat saoudien, à savoir Djamel Benlamri (30 ans), a lui aussi raté son vol pour rejoindre son club, le Shabab, ce qui va le confronter à de sérieux problèmes. Sofiane Mehenni