Le MOB est dans une impasse. Les jours passent sans rien augurer de bon au sein du club béjaoui. Les supporters s'inquiètent et l'on comprend leurs appréhensions. Faute d'interlocuteur, les joueurs commencent à perdre patience. Au train où vont les choses, le club risque une saignée. Le MOB est sans président depuis le départ d'Akli Adrar en janvier dernier. En l'absence d'un successeur parmi les actionnaires, le club amateur, présidé par Arab Benaï, avait bénéficié d'une dérogation pour gérer les affaires courantes de la SSPA, mais cette dérogation a expiré le 30 juin dernier. Depuis, Benaï a tenté de réunir les actionnaires, mais le quorum n'a jamais été atteint en raison de l'absence de la majorité des actionnaires après quatre assemblées. Attia, résidant en France, a chargé son avocat de présenter sa candidature, mais le concerné est toujours attendu pour le faire lui-même et présenter son projet. Faute de vols, il n'est pas encore rentré. Ça coince, et le MOB est à l'arrêt. La plus grande problématique ce sont les joueurs. Ces derniers, qui n'ont pas été payés depuis près de 7 mois, pourraient se retrouver libres s'ils saisissent la CNRL. D'ailleurs, dans cette optique, la tutelle a instruit les clubs d'inviter leurs joueurs afin de trouver un terrain d'entente et les régulariser avant le 10 septembre. Cela sous-entend que passée cette date, la CNRL va commencer à siéger, et les joueurs qui seront en droit de partir seront libérés. L'on se demande si le MOB pourra mettre en place une nouvelle direction d'ici le 10 septembre. Ce sera difficile, voire impossible, et dans cette situation, le club risque de connaître un départ massif des joueurs. Z. Tairi