Attendu, hier, le verdict du jugement en appel du lanceur d'alertes et activiste du Hirak, Zakaria Boussaha, a été ajourné au mercredi 16 septembre prochain, apprend-on auprès de Me Leïla Bougherara, l'une des membres du collectif d'avocats constitués pour la défense du jeune prévenu. Cette dernière explique ce report par un remaniement de dernière minute de la chambre pénale du tribunal d'Annaba, qui devait statuer sur le maintien ou non de la condamnation à un an de prison ferme assortie d'une amende de 100 000 DA, dont a écopé Zakaria Boussaha, après sa comparution, en première instance, devant le tribunal d'El Hadjar. Un contretemps fâcheux, tant pour la famille et les proches du lanceur d'alertes, que pour la dizaine d'avocats qui ont fait le déplacement depuis les wilayas d'Alger, de Boumerdès, de Béjaia et de Souk-Ahras dans l'espoir d'obtenir la libération de celui-ci. Rappelons que Zakaria Boussaha a été placé sous mandat de dépôt, le 14 avril 2020, pour la publication sur les réseaux sociaux de postes qualifiés d'atteinte à la sûreté de l'Etat ; insulte à l'encontre de fonctionnaires ; atteinte aux symboles de l'Etat ; incitation à attroupement non armé et menace de trouble à l'ordre public.