La réunion du conseil national du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) qui devait se tenir vendredi 25 septembre n'aura finalement pas lieu. C'est, en tout cas, ce qu'a affirmé le parti dans un communiqué rendu public hier, en indiquant que "la réunion statutaire du conseil national du RCD programmée pour le vendredi 25 septembre 2020 à l'hôtel Riadh vient d'être officiellement interdite par le gouvernement". Dans sa réponse à la demande du RCD d'organiser la session de son conseil national, la wilaya d'Alger a signifié son rejet, sans pour autant le motiver. Pour le parti de Mohcine Belabbas, l'interdiction d'une réunion de sa direction nationale est "une première" depuis sa création et y voit une confirmation de la "remise en cause du multipartisme". "Par cette attitude de vouloir mettre des entraves au débat dans la société, y compris à l'intérieur des structures des partis, le pouvoir semble avoir choisi la politique du pire", a asséné le RCD, qui a tenu à dénoncer "cet état de fait" tout en assurant "ses militants et, au-delà, toutes les Algériennes et tous les Algériens qui se battent pour l'avènement de la démocratie de son engagement sans faille contre tous les autoritarismes". Le parti de Mohcine Belabbas a rappelé avoir déposé, le 9 septembre dernier auprès de l'administration de la wilaya d'Alger, une demande pour la tenue de cette session du conseil national, après avoir eu, le 2 septembre, un accord préalable de la direction de l'hôtel Riadh de Sidi Fredj (Alger).