La date de la rentrée scolaire pour le cycle primaire a été fixée au 21 octobre et au 4 novembre pour les cycles moyen et secondaire. Au lendemain des décisions du Conseil des ministre fixant les dates de la rentrée scolaire pour les trois cycles d'enseignement, la formation professionnelle et l'Université, syndicats et associations de parents d'élèves ont salué des mesures conformes à leurs attentes. Contacté par nos soins, le président de l'Association des parents d'élèves (ANPE), Khaled Ahmed, a estimé que "la date de reprise de l'enseignement primaire satisfait la demande que nous avions formulée lors de la rencontre avec le ministre pour une reprise immédiate des cours entre le 15 et le 20 octobre". Pour le moyen et le secondaire, aussi, "il s'agit d'une date réfléchie et étudiée qui a été prise avec le concours de la commission de suivi de la pandémie", a-t-il considéré. "Mieux vaut tard que jamais", a, de son côté, réagi Meziane Meriane, le coordinateur national du Syndicat des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest), selon lequel, définir la date de la rentrée n'est pas une fin en soi, mais que "pour le primaire, il y a 15 jours qui nous séparent de la rentrée, il faudra donc mettre à profit cette durée pour nettoyer les classes et les désinfecter. Quinze jours supplémentaires pour le primaire, un mois pour le moyen et le secondaire, pour faire ce qui n'est pas encore entamé en vue de la protection de l'enfant". Concernant le volet pédagogique, il enchaîne : "Nous travaillerons par groupes, mais il faudra être aux côtés de l'enseignant pour qu'il résume au maximum ses cours et ainsi avancer dans le programme, parce qu'un volume, si on ne change par la charge de travail, sera impossible à réaliser." Selon lui, Il faut revoir aussi les méthodes d'enseignement, notamment la méthode interrogative au lieu de la méthode expositive utilisée actuellement. Pour le SG du Satef, Boualem Amoura, les décisions tombent à point nommé pour mettre un terme au stress des parents et des élèves. Il s'agit, encore une fois, de "décisions irréfléchies", a jugé notre interlocuteur, en s'interrogeant sur le motif de reprise des cours à des dates différentes pour le primaire et les autres paliers. Même son de cloche pour le coordinateur de l'Union nationale de personnels de l'enseignement et de la formation (Unpef), Sadek Dziri, qui a émis le souhait de ne pas voir de séparation entre les cycles d'enseignement. "Il aurait été plus judicieux de fixer une seule et même date, au moins pour faire taire les mauvaises langues qui disent, à travers les réseaux sociaux, que le cycle primaire est devenu un champ d'expérimentation." Rappelons que la date de la rentrée scolaire pour le primaire a été fixée au 21 octobre sur l'ensemble du territoire national, et au 4 novembre pour les cycles moyen et secondaire. La rentrée universitaire est prévue pour le 15 novembre prochain, a indiqué un communiqué du Conseil des ministres, réuni dimanche sous la présidence d'Abdelmadjid Tebboune, président de la République. Ces dates ont été fixées "après consultation des partenaires sociaux et des associations de parents d'élèves", a indiqué le communiqué. A. Rafa