Le secteur de la formation professionnelle au niveau de la wilaya de Mila se renforce, cette saison, par de nouvelles places pédagogiques et de nouvelles spécialités. Selon M. Boukabous, chef du service pédagogique, de nouvelles spécialités professionnelles seront introduites, à partir de cette année, dans les différents Cfpa de la wilaya. Il s'agit principalement de la maintenance des systèmes informatiques, du tannage et de la broderie sur cuir. Il y a lieu de noter que les Cfpa de la wilaya, au nombre de 13, offrent une gamme très variée en matière de spécialités professionnelles. Selon notre source, pas moins de 120 spécialités sont dispensées dans les établissements du secteur, dont 68 en apprentissage et 52 en mode résidentiel. D'autre part, le secteur de la formation professionnelle s'est vu renforcer par de nouvelles offres de formation. On a appris auprès du responsable du service pédagogique que 800 nouvelles places viennent d'être créées ; ce qui porte le nombre total de places pédagogiques disponibles à 3 365. Soulignons que jusqu'au 21 septembre dernier, le secteur a enregistré l'inscription de 3 521 candidats, dont 2 979 en résidentiel et 542 en apprentissage. Cette opération des inscriptions va se poursuivre jusqu'à la mi-octobre prochain, au niveau de l'ensemble des Cfpa de la wilaya. Par ailleurs, de nouvelles sections pour la formation de techniciens supérieurs (TS) viennent d'être ouvertes à travers nombre de Cfpa. Les nouvelles sections dites “sections détachées” vont alléger, à coup sûr, la grande pression qui était exercée sur l'Institut national de Mila, seul établissement qui assurait, auparavant, la formation de TS. En matière d'encadrement pédagogique toutefois, un déficit continue à être enregistré. En effet, 40% du personnel encadreur est constitué, indique-t-on, de vacataires recrutés dans le cadre du dispositif des contrats de pré- emploi. Ce qui va, sans nul doute, influer sur la qualité de l'enseignement prodigué. Aussi, d'aucuns souhaitent l'initiation de périodes de formation au profit de ces formateurs pour les mettre au diapason des objectifs que le secteur s'est assignés. K. Bouabdellah