Résumé : Rédha n'apprécie pas Sorraya. Il sait qu'elle veut créer des problèmes, même si elle affirme que non. Pendant qu'il prépare le goûter, Fadhéla raconte à son amie ce qui était arrivé à son mari. Sans le raqy, elle l'aurait perdu. Sorraya demande à revoir les photos qu'elle lui avait données. Elle constate qu'il en manquait. -Il est magnifique ! Mashallah ! Je crois que je n'ai jamais vu un bébé aussi beau, complimente Sorraya. Qu'Allah vous le garde et le protège ! Qu'Allah lui accorde une longue vie et qu'il grandisse entouré de ses parents dans un foyer où règnent l'amour et la confiance. -Inchallah ! Inchallah... Qu'Allah entende tes prières. Rédha soupire. Il a hâte de la voir partir. Fadhéla les sert pendant que Sorraya repose Walid dans le landau avant de se remettre à table. -Vous en avez de la chance, leur dit-elle. Vous êtes jeunes, en bonne santé. Vous vous aimez. -Oui, louanges à Allah ! Il ne nous manque rien. Nous avons tout pour être heureux, reconnaît Fadhéla. Allez, régale-toi ! -Merci. Rédha prend son café et va s'asseoir près du landau. Il écoute Sorraya parler de l'état de sa grand-mère qui refuse d'aller dans une maison de retraite ni même de vivre avec l'un d'eux. -Je ne me faisais pas de soucis quand tu t'occupais d'elle, dit-elle à Fadhéla. Je lui ai bien trouvé quelqu'un pour te remplacer, mais ma grand-mère ne l'aime pas ! -Je l'aurais fait avec plaisir, mais maintenant que Walid est là, je n'ai plus de temps. Dans quelques mois, peut-être ? -Je comprends mais de temps à autre, tu pourrais lui rendre visite. Tu sais combien elle t'aime. Elle est si heureuse pour vous. -Je te promets de lui rendre visite quand je le pourrais. S'il fait beau, je prendrais Walid avec moi. -Ah ! J'ai failli oublier, s'écrie Sorraya en prenant son sac à main et en sort une petite enveloppe. C'est son cadeau. -C'est trop ! Tu n'aurais pas dû accepter, dit Fadhéla. Je suis gênée. Tes cadeaux suffisaient. -Ce n'est rien ma chérie. C'est de bon cœur. La sonnerie du portable de Rédha les interrompt. -Samra !, s'écrie-t-il avec joie. Comment vas-tu ma sœur ? Quoi ? Qu'est-ce que tu dis ? Fadhéla et Sorraya s'échangent un regard quand il crie. Elles se tournent pour le regarder. Rédha s'est levé, le visage subitement pâle. Il a le regard perdu. -Non, non ! Ce n'est pas possible ! Le portable glisse de sa main et tombe sur le sol. Rédha s'affale dans le fauteuil. -Qu'est ce qui se passe ? Rédha ? Il secoue la tête. Il pleure. Le cœur serré, Fadhéla ramasse son portable et rappelle Samra. Celle-ci décroche à la première sonnerie. -Courage khoya, dit-elle, pensant que c'est Rédha qui l'a rappelée. Son heure est arrivée ! Elle est retournée auprès de notre Créateur ! Allah yerhamha. Inchallah que sa place est au Paradis ! -Samra... Tu parles de yemma, c'est ça ? Elle est morte ! Quand ? Que lui est-il arrivé ? -Elle était souffrante ces dernières semaines. Je ne vous l'avais pas dit pour ne pas vous inquiéter, dit-elle en reniflant. Maintenant, je le regrette. J'ignorais que son état allait empirer. -Quand va-t-elle être enterrée ? -Demain matin. Fadhéla sois forte ! Soutiens Rédha. Débrouillez-vous pour venir le plus vite possible, la prie-t-elle. Je sens que je vais m'effondrer. J'ai besoin de vous près de moi !
(À SUIVRE) T. M. [email protected] VOS REACTIONS ET VOS TEMOIGNAGES SONT LES BIENVENUS.