Lors d'un point de presse organisé lundi dernier au siège du club, le président de l'USMS, Zine Madani, est revenu sur plusieurs points, notamment concernant sa gestion depuis sa prise en main du club au début du mois d'août dernier. Il faut dire que depuis quelque temps le patron des Grenats fait l'objet d' attaques de la part de certains malintentionnés qu'ils qualifient de “gens qui aiment nager dans des eaux troubles”, dit-il à leur propos et d'ajouter : “Ces gens-là sont connus sur la place publique à Sétif. En m'attaquant, ils veulent tout simplement nous déstabiliser. Ils ont toujours été derrière les problèmes qu'a vécus l'USMS durant la dernière décennie”, a poursuivi le boss unioniste. Concernant son avis sur le parcours de son team qui a déçu par les résultats techniques qu'il a enregistrés depuis le début de cet exercice, le numéro un du doyen des clubs des Hauts-Plateaux, souligna entre autres que c'est à cause, notamment de la mauvaise préparation d'intersaison effectuée en Tunisie. “Les joueurs n'ont rien fait à Aïn Draham. Ils ont effectué 13 séances d'entraînement en dix jours de stage. C'est ce qui s'est répercuté négativement sur les résultats techniques de l'équipe .” Il faut dire que cette situation a obligé l'ancien président de l'ESS à limoger le coach Hadj Nourredine après une seule journée du championnat pour le remplacer par Abdelkrim Khalfa. Au sujet des accusations dont il a fait l'objet pour, notamment, dilapidation de l'argent pour le recrutement évalué à 1,4 milliard (des correspondances anonymes ont été transmises au wali et à la DJS), le patron de Sofafe dira que cette opération a eu lieu dans la transparence la plus totale “en présence de ceux qui sont derrière ces lettres anonymes”, tout en précisant qu'il a contribué avec 500 millions de centimes de sa poche, outre le contrat de sponsor de l'ordre de 300 millions signé avec son entreprise. Enfin, Zine n'a pas hésité à brandir la menace de se retirer des affaires du club et compte organiser à cet effet une assemblée générale extraordinaire, juste après le référendum. Cela dit, il faut souligner que les supporters ont refusé l'idée de son retrait tout en retirant leur soutien indéfectible pour continuer sa mission. Farès R.