L'Iran envisage "toutes les options" après l'attaque contre un navire iranien en Méditerranée, a déclaré ce lundi le porte-parole des Affaires étrangères, Saïd Khatibzadeh. Selon les médias iraniens, un des cargos de la compagnie de transport maritime publique iranienne IRISL, l'Iran Shahr-e-Kord, a été touché à la coque par un engin explosif le 10 mars alors qu'il naviguait en mer Méditerranée, où il faisait route vers l'Europe. "Compte tenu du lieu du sabotage, tout laisse penser que l'entité israélienne est derrière cette opération et son comportement agressif renforce cette hypothèse", a déclaré M. Khatibzadeh lors d'une conférence de presse à Téhéran. "Il est naturel que la République islamique d'Iran envisage toutes les options contre n'importe quelle partie, dont l'implication dans cette opération de sabotage serait prouvée", a-t-il ajouté. L'incident rapporté à bord de l'Iran Shahr-e-Kord est survenu deux semaines après que l'entité israélienne eut accusé Téhéran d'être responsable d'une attaque contre un de ses navires dans le golfe d'Oman. Ces accusations ont été catégoriquement démenties par l'Iran. Citant des responsables américains et du Moyen-Orient, le Wall Street Journal a rapporté, le 11 mars, que l'entité israélienne avait ciblé depuis fin 2019 -notamment à l'aide de mines sous-marines- au moins une dizaine de navires faisant route vers la Syrie et transportant, dans la plupart des cas, du pétrole iranien.