Cette performance est réalisée grâce à la production scientifique au sein de l'université de Béjaïa qui, à titre d'exemple, a vu le nombre de ses publications passer de 122 en 2010 à 495 en 2017. Le Times Higher Education vient de publier son classement annuel et l'université Abderrahmane-Mira de Béjaia figure dans l'intervalle de 601 à 800 dans le top 1000 à l'échelle mondiale. Avec une telle performance, elle occupe la première place à l'échelle nationale pour la deuxième année consécutive, a indiqué un communiqué de l'université. Comme à chaque rentrée et pour la 17e année, le Times Higher Education a rendu public son classement 2021, qui comprend plus de 1500 universités de 93 pays. L'université de Béjaïa confirme son classement pour la deuxième année consécutive à l'échelle nationale. "Elle est classée dans l'intervalle (601-800) à l'échelle mondiale", précise-t-on. En 2019, le classement de Times Higher Education (THE) avait propulsé l'université de Béjaïa à la 1re place sur les 107 établissements d'enseignement supérieur du pays.Cette nouvelle performance positionne l'université de Béjaïa dans "la discipline Physical Sciences entre la 600e et la 800e place à l'échelle mondiale". Selon la responsable de cette structure, ces résultats sont le fruit de la "production scientifique au sein de l'université de Béjaïa". Elle a affirmé, à titre d'exemple, que le nombre de publications, répertoriées dans la base de données "Scopus" est passé de 122 en 2010 à 495 en 2017. S'agissant du nombre de publications, répertoriées dans la base de données Web of sciences, poursuit le communiqué, il était à moins d'une centaine dans les années 2010 pour atteindre le chiffre record de 330 en 2017. Une tendance confirmée, précise la même source, dans les projets de recherche, qui ont connu une forte progression passant de "47 en 2013 à 185 projets en activité durant l'année 2019". Elle a relevé, en outre, que "le taux d'intégration des doctorants dans les laboratoires de recherche a atteint les 68% en 2019". Un internaute a noté d'ailleurs que "c'est grâce à ces laboratoires étrangers, ouverts aux doctorants de l'université de Béjaïa, que celle-ci a eu un tel classement possible, alors qu'en même temps les grèves y sont récurrentes". Pour rappel, le principal critère du classement Times Higher Education est la production scientifique de haut niveau. "À des degrés plus ou moins marquants, l'enseignement, la recherche, le transfert de connaissance et la visibilité à l'international se combinent pour l'établissement du classement THE.", a-t-on souligné.