Des réunions ont été tenues avec la participation de plusieurs organismes (DSA, ressources en eau, Onid, chambre d'agriculture et des représentants des agriculteurs) pour débattre des préoccupations soulevées en matière d'irrigation. En réponse aux difficultés rencontrées dans les périmètres d'irrigation, la DSA (direction des services agricoles) de Jijel, en partenariat avec différents acteurs, propose des solutions pour régler les problèmes qui empoisonnent la vie aux agriculteurs. C'est que dans les vastes plaines agricoles longeant la côte est de Jijel, les périmètres d'irrigation s'étendant sur une superficie théorique de 4885 ha sont un enjeu central pour le développement de l'agriculture. Pour valoriser ces périmètres et rassurer les agriculteurs "de la disponibilité d'une ressource pouvant couvrir les besoins de toutes les surfaces agricoles", la DSA, sur instruction du wali Abdelkader Klekel, tente de se rapprocher davantage de ces derniers. Des réunions ont été tenues avec la participation de plusieurs organismes (DSA, ressources en eau, Onid – Office national d'irrigation et du drainage –, chambre d'agriculture et des représentants des agriculteurs) pour débattre des préoccupations soulevées en matière d'irrigation. Les problèmes évoqués se rapportent notamment à la faiblesse du débit et aux fluctuations dans le pompage de l'eau. À ces contraintes s'ajoutent des déperditions signalées sur le réseau d'irrigation et le souci d'extension de ce réseau à l'ensemble des exploitations agricoles collectives et individuelles. À l'issue de ces rencontres, un plan de travail a été élaboré pour s'enquérir de l'état des réseaux relevant des secteurs des périmètres d'irrigation. Aussi, des sorties sur le terrain ont été retenues "pour prendre acte des préoccupations soulevées par les agriculteurs aux fins de les exposer aux autorités concernées". Dans le même sillage, les agriculteurs ont été invités à se structurer au sein de coopératives agricoles et d'associations spécialisées pour la prise en charge de leurs doléances dans les meilleurs délais. Lors de ces réunions, il a également été question de proposer des aides "pour améliorer les conditions d'irrigation et promouvoir l'économie de l'eau". De même que l'on a mis sur la table "la possibilité d'extension des surfaces irriguées aux terres agricoles jouxtant les réseaux destinés aux différentes cultures". Il reste à noter qu'au-delà de ces solutions proposées pour l'amélioration des conditions d'irrigation, des agriculteurs soulèvent sans cesse des problèmes liés à la faiblesse du débit et des pannes survenant sur le réseau. "Nous avons beaucoup de difficultés, et le problème devient plus complexe en été. Que ferais-je alors de mes champs au mois de juillet si ces perturbations persistent ?", s'interroge un agriculteur ayant pris part à des réunions pour débattre de ces problèmes. Un responsable impliqué dans la gestion des périmètres d'irrigation affirme toutefois que la ressource n'a jamais posé problème en dépit des quelques perturbations notées. "Une distribution gravitaire de la ressource est assurée en permanence à partir du barrage d'El-Agram", assure-t-il, précisant que le réseau de la conduite principale s'étend sur 16 km et couvre six communes sur un réseau total de 130 km. Amor Z.