De nouvelles sections de formation et de requalification sont prévues pour être créées au niveau de la commune d'El-Amria dans la wilaya de Aïn Témouchent au profit des entreprises, après avoir été autorisées à ouvrir. C'est ce qu'a révélé Miloud Hakmi, directeur de la Chambre de commerce et d'industrie "Sufat" de la wilaya de Aïn Témouchent. Ce dernier a tenu à préciser que ces sections de formation s'inscrivent dans les aspirations des opérateurs économiques avec pour objectif de se mettre au diapason de la stratégie de l'Etat dans le domaine de l'exportation. La formation et la requalification au profit des entreprises seront donc dispensées au niveau de cette circonscription territoriale du champ d'intervention de la Chambre de commerce et d'industrie (CCI) "Sufat". "Il ne faut pas oublier que nous avons une école et un centre de formation destinés aux conducteurs de véhicules de transport de marchandises et de voyageurs. D'ailleurs nous sommes l'unique institution au niveau de l'Ouest algérien qui dispose d'un agrément dans ce domaine sachant que cette formation touche à toutes les spécialités. Je saisis cette occasion pour remercier le secrétaire général de la wilaya ainsi que le chef de la daïra d'El-Amria qui ont répondu favorablement à notre demande pour l'ouverture d'une section en ce lieu", a ajouté le directeur de la CCI. Ce dernier a souligné que d'autres sections de formation touchant à toutes les spécialités sont assurées par son organisme dont la formation destinée aux conducteurs d'engins lourds, l'informatique et les langues, sachant qu'aujourd'hui les opérateurs économiques devront maîtriser les langues qui leur permettent de traiter avec le monde extérieur. Dans cette optique, la Chambre de commerce et d'industrie "Sufat" de Aïn Témouchent vient de tracer un programme dans le cadre du suivi et d'accompagnement des entreprises productives afin de les inciter à se lancer dans l'exportation de leur produit. Par ailleurs, M. Hakmi a reconnu que la chambre n'est pas prête pour le renouvellement des contrats d'exploitation du palais d'exposition commercial et de l'école de formation, car étant incapable d'honorer les nouveaux prix du loyer qui ont été revus à la hausse. Aussi, il réclame une valorisation réelle des biens de l'Etat à caractère commercial et industriel à travers l'une des formules de désistement, de vente ou de concession sachant que son institution qui est publique, et en tant qu'opérateur, devra bénéficier du droit de privilège dans ce domaine comme le prévoit la réglementation. "La Chambre de commerce et d'industrie est la seule institution habilitée légalement pour valoriser les biens des collectivités locales, mais à la condition que la fixation des prix soit effectuée à travers la concession, le désistement ou la vente. D'autant plus que face à ces prix effarants des loyers, l'efficacité fait défaut. On aurait pu réaliser un palais d'exposition de neuf niveaux au minimum en lui assurant une bonne image avec des normes internationales et, par ricochet, satisfaire le consommateur, tout en lui inculquant la culture de la consommation à travers l'organisation du circuit de la marchandise", a-t-il précisé sachant que l'étude de cet espace commercial, qui a été réalisée selon les normes internationales, existe.