Plusieurs affaires de vol, d'escroquerie et de faux et usage de faux ont été élucidées par la police judiciaire d'El-Harrach et de Rouiba. La cellule de communication et des relations publiques de la sûreté de la wilaya d'Alger a organisé, hier, une conférence de presse animée par les officiers de la police judiciaire d'El-Harrach et de Rouiba, respectivement, Hedibel Badredine et Djariour Salim. C'est ainsi que le 17 octobre dernier, informés sur une agression avec une arme blanche à Bachdjarrah, des policiers d'El-Harrach se rendent aussitôt à l'hôpital de Kouba où a été évacuée la victime. Cette dernière décédera sans être interrogée par les enquêteurs qui axent leurs recherches sur le milieu des repris de justice de Bachdjarrah. Les policiers finissent par arrêter, chez lui, un des auteurs du crime. Pressé de questions, il finit par craquer et donner le nom de son complice qui n'est autre que son propre frère. Cela confirme les soupçons de la police dont des éléments continuent à surveiller la maison des suspects. La mère des deux mis en cause sort de chez elle pour aller téléphoner du taxiphone du quartier. Elle est pistée par les policiers qui l'entendent exhorter son autre fils à quitter le domicile de sa tante. Cette information sera exploitée, et elle permettra l'arrestation de l'auteur du coup mortel. Selon les premiers éléments de l'enquête, l'auteur du coup mortel était en prison avec la victime. Le courant ne passait pas entre eux déjà. Le jour du meurtre, le jeune frère a maîtrisé la victime et son frère aîné lui a asséné un coup au foie. Il était 17h30, c'est-à-dire à quelques instants de la rupture du jeûne. Présentés au parquet, ils sont inculpés et mis sous mandat de dépôt par le juge d'instruction d'El-Harrach. La même section de police judiciaire réussit à mettre fin aux agissements d'une bande de malfaiteurs qui sévissaient dans le quartier Haï El-Fida (ex-PLM). Les trois membres de cette bande, tous des frères, dont l'âge varie de 30 à 23 ans, obligent leurs victimes à leur remettre l'argent, les téléphones portables et tous les objets de valeur sous la menace d'épées et d'un fusil harpon. Les mis en cause sont écroués à la maison d'arrêt d'El-Harrach. Par ailleurs, suite à une plainte d'un citoyen pour vol de voiture avec violence, les policiers déclenchent une enquête, aidés en cela par les descriptions précises de la victime. Ils ne tardent pas à arrêter en flagrant délit de vol avec violence sur un couple à El-Harrach, deux individus qui seront identifiés par le propriétaire de la voiture volée. En plus du couple, 5 autres victimes confirmeront leurs plaintes contres ces deux mis en cause. Par ailleurs, suite à plusieurs plaintes pour vol de chèques, la police a arrêté en flagrant délit un homme à la poste d'El-Harrach. 3 faux permis de conduire portant sa photo, mais pas son nom et 5 chèques appartenant à ses victimes ont été trouvés en sa possession. Il a fallu recourir à l'identification par les empreintes digitales, car l'homme refuse de décliner sa véritable identité. Il s'avère que l'individu est recherché pour plusieurs affaires similaires. Agé de 46 ans et originaire de Tébessa, l'homme est impliqué dans 17 dossiers de vol de chèques dans la wilaya d'Alger. 17 personnes se sont rendues au tribunal pour confirmer leur plainte contre ce mis en cause. Durant la première quinzaine du mois de Ramadhan, la police judiciaire d'El-Harrach a réalisé 277 examens de situation au niveau des points noirs sécuritaires de leur circonscription. 137 personnes seront arrêtées pour différents délits : trafic de drogue et usage de drogue, détention d'armes blanches, et 6 personnes remises à la justices car étant sous le coup d'un mandat d'arrêt. Quant à la section de police judiciaire de Rouiba, elle a réussi à arrêter un mineur et ses deux complices pour vol de 117 millions commis à M'sila. La victime, un commerçant bien connu dans sa région, dépose une plainte à Rouiba, car le mineur auteur du vol habite dans cette circonscription. 97 millions de centimes ont été récupérés, les deux complices majeurs âgés de 19 ans chacun sont sous les verrous. Pour sa part, le mineur a bénéficié de la liberté provisoire. Le 23 octobre dernier, au niveau du marché couvert de Réghaïa, on entend les appels au secours d'une femme. Les policiers s'élancent à la poursuite de deux jeunes qui fuyaient les lieux. Ils réussiront à appréhender celui qui avait un sac à main contenant 4 000 euros. La femme qui venait de retirer l'argent était filée par les deux voleurs qui utiliseront une bombe lacrymogène. Durant la première quinzaine du Ramadhan, la section de police judiciaire de Rouiba a procédé à 270 examens de situation. Plusieurs personnes sont inculpées pour coups et blessures volontaires, vol qualifié, et 11 pour détention d'armes prohibées. Saïd Ibrahim