Les Sanafir sous son regard critique, le nouvel entraîneur Mehdaoui, venu en superviseur, n'a pas été emballé par les débats et encore moins par ses futurs protégés. “Je pense que le CSC a un grand problème d'organisation de jeu et de cohésion dans l'équipe. Cela et dû essentiellement au fait que l'équipe est en phase de construction. Il y a aussi l'état désastreux du terrain qui ne permet pas de pratiquer du beau football”, analyse l'ex-coach du MSPB. Pour en revenir au match, le CSC, comme à son habitude, a entamé la rencontre avec une très grande volonté en essayant d'étouffer ses adversaire dans leur dernier retranchement. Mais, contre toute attente, le CRB ne ferme pas le jeu et opte pour les contres dangereux menés de main de maître par Mezouar et l'ex-clubiste Amroune. Ainsi, Rouaïghia, par deux fois, avait un ballon de but qui ne demandait qu'à être mis au fond des filets ; mais, il rate lamentablement devant un Belhani toujours impérial dans ses sorties (10' et 19'). De retour des vestiaires, le staff du CSC essayera d'apporter des solutions défensives avec l'incorporation de Sedrati, ce qui a eu le mérite de stopper les attaquants belouizdadis. En outre, l'incorporation de Djabelkheïr donnera du tonus à l'attaque du CSC bien amorphe jusque-là. En somme, ce nul arrange beaucoup plus le CRB qui demeure invaincu. Hanniched : “Un nul logique” “Je tiens à remercier tout d'abord les joueurs pour leurs comportement sur le terrain, surtout en deuxième mi-temps où l'équipe s'est bien ressaisie. Je pense que dans l'ensemble le nul est équitable, chaque équipe a eu sa mi-temps. N'oubliez pas aussi l'effet du jeûne et la chaleur. Il ne faut pas trop blâmer les joueurs qui ont donné le meilleur d'eux-mêmes.” Bakhti : “C'est un bon point” “C'est vrai qu'on a des regrets surtout en première période, mais je pense que vu l'état du terrain on ne pouvait pas pratiquer du beau football. Le match dans son ensemble a été d'un bon niveau et on a vu beaucoup d'engagement de part et d'autre. Je pense qu'on a gagné un bon point ici à Constantine.” H. SAMIR