■ Dans le cadre de la mise en œuvre des axes de la nouvelle approche économique, notamment la relance du dispositif Anade, l'encouragement et la création de microentreprises en difficulté dans des domaines autres que leurs activités d'origine dans des projets conformes aux exigences du marché national, l'Anade (Agence nationale d'appui et de développement à l'entrepreneuriat) de Sidi Bel-Abbès a recensé pas moins de 732 microentreprises en difficulté, et ce, pour diverses raisons, a déclaré à Liberté le chargé de la communication de l'Anade. Il s'agit selon notre interlocuteur de 423 microentreprises en difficulté inscrites sur la plateforme numérique et dont les dossiers ont été déposés au niveau du fonds de caution de garantie, notamment pour absence de plans, des difficultés de remboursement des prêts et pour des équipements qui sont devenus obsolètes. "Ces dernières seront accompagnées par l'Anade à travers le rééchelonnement de leurs dettes à la faveur de plans pour la relance de leurs activités dans le cadre des conventions qui ont été signées avec Algérie Poste, AADL et Sonelgaz", a-t-il indiqué. En ce sens, 732 autres dossiers de remboursement des dettes de microentreprises en difficulté ont été également inscrits sur la plateforme numérique et déposés au niveau du fonds de garantie, soit pour effacement des dettes, ou leur rééchelonnement, ou encore la redynamisation de leurs activités. "Pour ce qui est des cas de microentreprises en difficulté, il a été décidé l'annulation de saisie des équipements et aucune poursuite judiciaire ne sera engagée contre les jeunes investisseurs ayant des microentreprises qui se sont retrouvées en difficulté, notamment avec la crise sanitaire due à la pandémie du coronavirus", a-t-expliqué. Et de signaler que "d'autres cas de promoteurs sont également exemptés de paiement de leurs dettes, notamment ceux qui sont décédés, ou atteints d'infirmité physique ou mentale".