La Chambre pénale près la cour de justice de Boumerdès a reporté, hier, au 19 janvier 2022, le procès en appel de l'ancien directeur général de la Sûreté nationale, Abdelghani Hamel, de son fils, d'anciens walis et d'ex-cadres de la wilaya de Tipasa, poursuivis pour "détournement de foncier agricole" et "abus de fonctions". Le report du procès de cette affaire, rouverte après un pourvoi en cassation interjeté auprès de la Cour suprême, intervient à la demande du collectif de défense pour des raisons qui n'ont pas été révélées. Le procès en appel a été inscrit au rôle une première fois le 22 septembre et a été reporté au 27 octobre, puis au 24 novembre, ensuite au 15 décembre pour être de nouveau reporté au 19 janvier 2022. Le tribunal de première instance de Boumerdès avait rendu, le 4 juin 2020, son verdict en condamnant Abdelghani Hamel et l'ancien wali de Tipasa, Moussa Ghelaï, à 12 ans de prison ferme. Il avait également confirmé la peine de 10 ans de prison ferme contre chacun des ex-walis de Tipasa, Kadi Abdelkader et Layadi Mustapha, ainsi que la peine de 3 ans de prison ferme contre Chafik Hamel (fils de l'ancien DGSN) et Salim Djaï Djaï, ex-chef de la sûreté de wilaya de Tipasa. La même juridiction a condamné, dans le cadre de la même affaire, à 4 ans de prison avec sursis l'ancien ministre des Finances, Hadji Baba Ammi, et à 5 ans de prison ferme l'ancien directeur des domaines de Tipasa, Ali Bouamrane. Une peine de 2 ans de prison ferme a été prononcée contre l'ancien directeur de l'industrie et des mines de Tipasa, Haddou Abderrezak, et l'ancien conservateur foncier de Koléa, Mohamed Bouamama. L'investisseur privé Zerad Abdelhakim a été condamné à une année de prison ferme. L'ancien directeur général des Domaines, Kheznadji Djamel a été acquitté. Les accusés dans cette affaire sont poursuivis pour plusieurs chefs d'accusation, notamment "détournement de foncier agricole", "trafic d'influence" et "abus de fonctions"".