Les pluies diluviennes qui se sont abattues sur la région ces dernières 48 heures ont causé d'importants dégâts matériels dans les quartiers populeux de la ville de Aïn Sefra (haï Belagraâ, haï Boumrifeg, El Menkoubine, Bendjedid, etc). Encore une fois et encore une autre fois peut-être, car les choses semblent rester au même stade qu'auparavant et ce, depuis les crues du 22/10/1904, causant la mort d'Isabelle Eberhardt. La ville de Aïn Sefra, “menacée par les inondations”, vient de connaître pour la énième fois une inondation provoquée par les fortes pluies et les crues dans les rues et ruelles. Les services de la Protection civile et ceux de l'APC ont, toutefois, fait ce qu'ils ont pu en venant en aide à toutes les familles dont les habitations ont été inondées. Si ces pluies ont rendu la joie aux éleveurs, et aux bouchers, il reste au consommateur et au pauvre citoyen de payer la facture des aléas des services techniques, faute de travaux qui vont au ralenti : pose du bitume, élévation des habitations, dégagement des conduites des eaux pluviales et celles des eaux usées… Et comme l'a si bien interprété un citoyen, “ Si c'était Katrina, Rita, Hugo ou un tsunami, on ne serait plus de ce monde ; heureusement que Dieu connaît les siens…” B. H.