Boudouaou un sit-in devant le siège de la daïra La tension est montée dans la commune de Boudouaou, à 20 km à l'ouest de la wilaya de Boumerdès, où une centaine de personnes a observé, avant-hier, un sit-in devant le siège de la daïra pour protester contre une liste de 310 bénéficiaires de chalets qui ont été attribués en douce récemment. Les manifestant qui occupaient les lieux ont exigé des explications sur le non-affichage de cette fameuse liste devant le siège de la daïra comme le stipule la réglementation en vigueur. “Cette liste a été établie sur mesure, elle contient des noms suspects, non prioritaires par rapport à d'autres demandeurs”, nous ont déclaré certains citoyens. D'autres ajouteront : “Cette liste est ficelée, elle comprend des noms qui ont déjà bénéficié de logements sociaux.” Les protestataires ont accusé les représentants des commissions des quartiers, qui, selon eux, sont derrière l'établissement de cette fameuse liste. Ils voulaient rencontrer le chef de daIra mais ce dernier s'est contenté de les orienter vers un dépôt de recours afin que leur dossiers soient réétudiés. En attendant, les citoyens de Boudouaou se disent déterminé à ne pas baisser les bras jusqu'à ce que les pouvoirs publics diligentent une commission d'enquête sur cette attribution irrégulière. Adam Zerrouki Yakouren Travaux de bitumage Les quelques commerçants, qui ont occupé pendant de longues années les trottoirs, ont été obligés d'enlever leurs marchandises pour laisser place aux travaux de bétonnage et d'élargissement de la route principale qui traverse le chef-lieu communal de Yakouren, à 11 km au nord-est du chef-lieu de daïra Azazga. Rafales de marteau-piqueur, matériaux de construction éparpillés ça et là, des ouvriers qui travaillent d'arrache-pied… Ces travaux vont certainement faciliter la circulation aux piétons et éviter les embouteillages au niveau de l'intersection. De plus, il règne une situation d'anarchie sur les routes avec l'absence d'agents de l'ordre public, l'inexistence de plaques de signalisation, arrachées pour la plupart. Certains automobilistes font leur loi en garant leurs véhicules n'importe comment à n'importe quel endroit, sans se soucier des désagréments causés. Disons que “les lois ne font plus les hommes, mais quelques hommes font souvent leurs lois”. Les statistiques des accidents augmentent sans cesse dans cette région, devenue avec le temps, un passage obligé des camions de grands tonnages qui font quotidiennement la navette vers le port de Béjaïa. Hacène AOUIDAD