SESSION DE L'APW L'université et l'action sociale à l'ordre du jour Suite aux dernières agitations qui ont secoué le centre universitaire de la wilaya de Mostaganem, les membres de l'APW ont abordé, lors de la dernière session, deux dossiers relatifs à l'action sociale et l'université qui ont été débattus par les commissions créées à cet effet pour mieux cerner le problème sécuritaire et celui du transport ainsi que celui du logement de fonction pour les professeurs. Les membres de l'APW ont relevé l'absence des mesures sécuritaires dans les différents centres universitaires de Mostaganem ainsi que celui de l'absence de transport et d'hébergement qui font défaut dans la wilaya de Mostaganem. Par ailleurs, il faut savoir que l'université accueille actuellement 20 000 étudiants. Le deuxième point est bien celui de la crise de logement des professeurs qui activent au sein de ces centres universitaires. Ces derniers sont confrontés au quotidien à l'épineux problème de prise en charge de logement alors que la wilaya de Mostaganem vient de bénéficier de nombreux projets. Devant cet état de fait les membres de l'APW se sont attelés sur les deux points jugés très sensibles pour trouver une solution à cette frange de la société qui n'arrive plus à se stabiliser faute d'une meilleure prise en charge. PATRIMOINE DU SECTEUR DE L'EDUCATION Une commission d'enquête à pied d'œuvre De source officielle, l'on apprend que le directeur de l'éducation de la wilaya de Mostaganem a mis en place une commission d'enquête de vérifier l'ensemble des structures d'hébergement et de logement de fonction relevant du secteur de l'éducation. Selon des informations recueillies sur place, le wali aurait été saisi par des enseignants quant à certaines dépassements constatés dans l'utilisation de ces logements de fonction. Il s'avère que bon nombre d'enseignants mis en retraite continuent toujours à occuper ces logements, alors que d'autres les auraient cédés à des tierces personnes moyennant sans doute quelques billets puisque ces personnes n'ont rien à voir avec le secteur de l'éducation. Mieux, les occupants des logements d'astreinte se sont même permis, avec la complicité de certains responsables, de procéder à des extensions de leur espace sans aucune autorisation par les services compétents. Medjadji M.