La cérémonie d'installation de l'exécutif communal, qui s'est déroulée lundi dernier, a déçu faute de consensus entre les trois formations politiques (FFS-FLN-RND) qui siègent dans cette municipalité. La foule, nombreuse, venue s'enquérir de la situation est ressortie bredouille de cette assemblée où plusieurs rebondissements se sont produits. Pour rappel, le FFS avait décroché la majorité relative de 5 sièges sur les 11 à pourvoir, tandis que les deux partis de l'alliance présidentielle (FLN-RND) ont obtenu respectivement 4 et 2 sièges.Pour débloquer cette situation, loin d'être inédite à travers les communes de la Kabylie, le P/APC, Slimane Khermouche, a proposé à cette occasion MM. Slimi Ahmed (FFS) comme premier vice-président, Brik Hocine (FLN) comme 2e vice-président, et Farez Arezki (FFS) comme 3e vice-président. Les élus du RND, non concernés par ces nominations, ont claqué la porte bien avant l'entame des travaux jugeant la réunion illégale. Chose réfutée par le P/APC qui a fait la lecture des articles du code communal l'autorisant à la tenir. Les élus du FLN, dont on dit qu'ils ont scellé une alliance avec le parti majoritaire en catimini, ont interpellé ce dernier sur les raisons de la non-convocation de l'un de leurs camarades, élu FLN. Le P/APC a soutenu qu'une convocation lui a été envoyée à l'instar de l'ensemble des élus. L'assistance en est restée perplexe. L'assemblée ayant été réduite à 8 élus sur 11, les 3 élus FLN ont fini par rejeter la proposition suggérée par le P/APC et ont quitté la salle. Ce qu'appréhendait l'assistance, mais aussi la population, a fini par se produire. La séance fut aussitôt levée par le P/APC qui, à l'occasion, a exhorté les présents à ne pas perdre espoir dès lors que d'autres initiatives seront menées à même de débloquer la situation et du coup chasser le spectre du blocage qui se dessine. MERZOUK OUZIANE