Entouré de personnalités bien connues de la scène footballistique locale et nationale que sont Hadj Bensekrane (président de la Lofa), Hansal (ex-arbitre international), Djebbari (président du MCO), Chafi (président de la commission du football en salle), Boussalah (représentant du WAT) et autres Moulay et Belmekki (ligues de Tlemcen et de Tiaret), le candidat à la présidence de la FAF, M. Hamid Hadadj, a dévoilé, hier après-midi à Oran, au détour d'un point de presse, ce qu'il a désigné comme “les trois axes principaux sur lesquels reposera son programme d'action à même d'asseoir la base d'une refondation de notre football”. Mettant un point d'honneur à souligner que son plan d'action “repose sur tous les enseignements et les aspects positifs du mandat précédent et ce, sur le triple plan législatif, réglementaire et organisationnel ainsi que pour tout ce qui touche à la modernisation et à la mise à niveau des ligues de wilaya”, le conférencier affirmera ainsi que “trois axes principaux constitueront l'essentiel” de ce qu'il compte mettre en œuvre “sur un terme qui va au-delà du moyen et qui s'inscrit dans la continuité de ce qui a été réalisé et réussi par le bureau sortant”. “Toute l'attention sera donnée aux équipes nationales, toutes catégories confondues, avec, bien entendu, une direction technique nationale digne de ce nom. Le deuxième volet portera sur tout ce qui fait défaut actuellement sur le plan infrastructurel. Que ce soit stades, complexes, centres sportifs pour les clubs ou encore sièges et locaux pour les ligues, il faudra vraiment combler le vide constaté et rattraper le retard accusé. Aussi, est-il nécessaire de tout mettre en œuvre pour assurer la bonne représentation nationale au niveau des instances internationale, continentale et régionale, car si nous parvenons à doubler le chiffre de nos sièges (actuellement entre 10 et 15), on aura contribué, à notre façon, à sortir le football algérien du marasme dans lequel il se débat”, dira-t-il en substance. Préférant parler de “métiers du football” pour désigner tous les acteurs actifs concernés par ce sport, Hadadj insistera, en outre, que s'il venait à être élu, son mandat sera “technique”. “C'est sûr, ce sera un mandat technique tout au long duquel nous nous efforcerons de mettre les conditions les plus appropriées au développement du football national et cela, sans négliger le moindre paramètre. À ce sujet, cela impliquera le développement parallèle de tous les métiers du football, que cela ait trait à la préparation psychologique, au domaine logistique, où il sera question d'asseoir une véritable politique de management au niveau des équipes nationales, ou encore au volet de l'arbitrage afin de dépasser tout ce que ce secteur sensible a connu comme dérives”, devait-il ajouter. Le vice-président de la LNF a également tenu à mettre en exergue “les excellentes relations qu'entretiennent la FAF et sa tutelle”, trouvant ainsi la transition et la parade idéales pour évoquer “une volonté politique réelle et existante d'accompagner dans le fond et la forme la refondation de notre football”. “Nous comptons, d'ailleurs, proposer un partenariat responsable avec la puissance publique à même d'installer une dynamique de travail pour casser la morosité dans laquelle s'est installé notre football”, renchérira le président de la commission de discipline de la LNF. Après avoir rappelé la composante de ce que sera le futur BF au cas où il venait à succéder à Raouraoua, à savoir Belmekki, Boussalah, Bendaoud, Keraïmia, Mebarek, Gueddah, Guidouche, Khelaïfia et Zefzef, auxquels s'ajouteront les experts du MJS, Hamid Hadadj s'est entretenu avec les responsables des ligues de wilaya de la région dans le but évident de promouvoir son plan d'action en perspective des élections fafiennes, pour lesquelles il semble optimiste, comme le traduisaient sa sérénité et, surtout, une déclaration à peine voilée sur son état d'esprit. “On ne fait pas de promesses qu'on ne peut pas tenir. Et, croyez-moi, j'ai les moyens de ma politique”, a-t-il, en effet, répliqué, apparemment, très en confiance. A. KARIM