Le coach de l'USM Alger, Mustapha Biskri, a reconnu que la sortie, vendredi au stade du 5-Juillet, face au RC Kadiogo (1-0) pour le compte du match retour du tour préliminaire de la Ligue des champions d'Afrique a été une dure “épreuve” dans la mesure où l'équipe a failli se faire piéger. “Je suis satisfait de la qualification mais pas du rendement de mes joueurs qui ont commis des erreurs de débutants, notamment en première période. Avec un peu plus de réussite, le RCK aurait pu ouvrir le score avant nous, et là, je pense qu'on aurait été dans une situation délicate”, analyse Biskri. Et d'ajouter : “L'absence de plusieurs titulaires peut expliquer cette baisse de niveau mais il faut avouer que beaucoup de choses n'ont pas bien fonctionné dans ce match. En seconde période, j'ai noté une amélioration dans notre jeu ; notre l'adversaire a été beaucoup moins dangereux et nous aurions pu aussi aggraver la marque en fin de match.” Le constat de Biskri est, en effet, partagé par bon nombre d'observateurs qui estiment que l'USMA a éprouvé toutes les peines du monde pour se hisser au second tour face à une équipe du Burkina Faso bien organisée et qui a énormément gêné l'évolution des Algériens. Incapable de trouver des solutions devant le marquage stricte des Burkinabais sur ses joueurs, l'USMA a donné l'impression souvent de jouer avec le feu, s'exposant au danger adverse. Ce qui a fait dire à l'entraîneur du RCK, Alain Kouami, que ses joueurs n'ont pas su “saisir leurs chances en première mi-temps où nous nous sommes créé les occasions les plus nettes de scorer”. Il a du reste mis cette élimination sur le compte du “manque d'expérience” de ses éléments et non pas sur le compte de la supériorité de l'USMA. En tout état de cause, au vu de la prestation de vendredi, les Usmistes ont suscité des doutes quant à leurs capacités à jouer un rôle dans cette Ligue des champions d'Afrique qui compte de bien plus fortes équipes que le Rail Club de Kadiogo. Les dernières sorties en demi-teinte des Rouge et Noir en championnat et celles de la Ligue des champions reflètent comme un malaise qui ne saurait se limiter à un simple problème d'efficacité en attaque. S. B.