Ouargla Plus de 18 000 postes d'apprentis dégagés Si l'on tient compte des statistiques révélées par la Direction de wilaya de la formation professionnelle, quelque 18 475 postes d'apprentissage seront dégagés au niveau de la région de Ouargla. Ces nouveaux postes contribueront à atténuer les répercussions de la déperdition scolaire. S'appuyant sur des données chiffrées liées à la sphère d'activité économique, le directeur de la formation professionnelle indiquera, lors de la journée d'étude tenue avant-hier, que la wilaya de Ouargla compte, à elle seule, 1 100 entrepreneurs, 1 972 artisans et plus de 10 000 agriculteurs adhérents à la Chambre d'agriculture. Ces entreprises, qui devraient recruter de jeunes apprentis, contribueront à la dynamisation de la mission du secteur de la formation, au perfectionnement du niveau des formateurs ainsi qu'à l'ouverture de nouvelles filières en fonction du marché de travail. Les programmes économiques de développement affectés à la wilaya de Ouargla y sont pour beaucoup, indique-t-on, quant à la relance des activités manuelles et du marché de l'emploi. Les nouveaux postes d'apprentissage seront affectés, notamment dans le domaine du bâtiment où la wilaya de Ouargla a bénéficié de plusieurs projets d'habitat. Pour leurs parts, les secteurs de l'agriculture, de l'artisanat et même industriel expriment un besoin en matière de main-d'œuvre spécialisée. R. R./APS Sur les 52 000 affiliés à la chambre du commerce Titteri Seuls 500 versent leurs cotisations La Chambre de commerce et d'industrie (CCI) du Titteri, qui englobe les wilayas de Médéa, Djelfa et M'sila, se trouve en butte à des difficultés financières. Le directeur estime que le montant des cotisations versées par les opérateurs économiques, affiliés à cette structure, est “insignifiant”. Le nombre de cotisants qui se sont acquittés, ajoute-t-il, des frais d'adhésion durant le précédent exercice, représente à peine 1% de l'effectif global des commerçants et opérateurs économiques affiliés à la Chambre. Sur les 52 000 affiliés au CCI du Titteri, seuls 500 ont versé leur cotisation, privant ainsi la structure de ressources financières indispensables pour son fonctionnement et l'exécution de son programme d'actions. Cette situation, note la même source, s'explique essentiellement par le caractère facultatif des adhésions à ce genre de structures, d'autant, souligne-t-on, qu'il n'existe, pour l'instant, aucun texte réglementaire ou juridique qui rende obligatoire cette cotisation. Ces difficultés financières ont eu, d'après le directeur de la CCI, un effet négatif, notamment en matière d'investissements et de création de petites et moyennes entreprises, malgré le potentiel existant et les multiples opportunités offertes dans les domaines de l'agroalimentaire, la transformation industrielle, la sidérurgie, le tourisme, l'industrie parapharmaceutique et la chimie verte. R. R./ APS