La presse nationale a été invitée, lundi, par le comité olympique algérien pour une visite au centre des sports et des loisirs de Tikjda. Une virée qui, selon le président du COA, Mustapha Berraf, a pour but d'informer l'opinion publique nationale sur le travail accompli par le COA dans la réhabilitation du centre qui a fermé ses portes sous ordonnance du ministre de la jeunesse et des sports, Yahia Guidoum, sous prétexte de “mauvaises conditions d'hébergement pour les athlètes”. Avant de se déplacer dans les différents coins et chambres, les responsables du COA ont exposé un reportage photo qui décrit l'état désastreux dans lequel se trouvait cette bâtisse avant le début des travaux de réaménagement. Une époque où le centre était presque dans un état de ruine : ses infrastructures entièrement dévastées, brûlées, saccagées et totalement abandonnées à cause du terrorisme qui a ravagé cette région. M. Khendriche, le directeur du centre, revient sur l'état de cette infrastructure lors de cette période : “Lorsque nous sommes venus ici, ce centre ne contenait que des murs. Les fenêtres et la tuyauterie ont été saccagées. Nous avons utilisé une centaine de camions pour nettoyer les lieux et le vider des décombres pour pouvoir entamer les travaux qui ont suivi la signature du contrat, le 17 avril 2004 entre le CNLST et le COA.” Une mission que le Comité olympique algérien a bien accomplie, les travaux ayant coûté 2 37 646 209 dinars. À voir son état actuel, cette structure, située à 1 800m d'altitude, dispose des infrastructures nécessaires capables d'assurer à nos sportifs une bonne préparation, avec un stade doté d'une pelouse en gazon naturel et une piste d'athlétisme. D'ailleurs, l'ex-champion olympique, le marocain, Saïd Aouita, avait avoué que : “c'est une fierté pour le monde arabe de disposer d'une telle infrastructure.” Concernant les aspects liés au fonctionnement de la chaudière, M. Khendriche explique que : “comme vous le constatez, et contrairement à ce qui a été dit, le COA a refait la tuyauterie avec du cuivre de bonne qualité. Quant au fonctionnement de la chaudière, franchement, je ne vois pas où se situe la panne du moment qu'elle donne l'impression de bien fonctionner. Je suis un ingénieur hydraulicien et je peux vous assurer qu'il n'y a pas le moindre risque. En tout cas, nous avons compensé avec 30 bains d'huile. Nous avons adressé aussi un rapport au ministère de la jeunesse et des sports pour expliquer le problème de la chaufferie qui est du ressort du CNLST, mais nous n'avons pas eu de réponse.” M. B.