MAGHNIA Opération combinée pour lutter contre les crimes et délits Maghnia a de nouveau recouvert sa quiétude grâce à une stratégie dressée par les responsables de la Sûreté de daïra lesquels, pour lutter contre les crimes et les délits, ne se contentant pas d'opérations ponctuelles mais axant leurs efforts sur la régularité de leur activité et l'efficacité de son impact. Ainsi, lors d'une opération combinée où ont pris part les éléments de la Sûreté de daïra, les BMPJ de Sebra et Bréa, et la SWPJ de Tlemcen, 81 personnes ont été interpellées parmi lesquelles 3 faisaient l'objet de mandat de recherche, 1 pour port d'arme prohibée, et ont saisi 2 véhicules de type 504 commercial contenant chacun 2 quintaux d'oranges et immobilisé 1 véhicule pour défaut de pièces officielles. AMMAMI Mohammed MASCARA Accident de la circulation mortel Un tragique accident de la circulation a eu lieu avant-hier sur le pont de la cité Naïmi-Abdelkader à la sortie de la ville de Mascara en direction de la gare routière et qui a couté la vie au jeune B. Djelloul, âgé de 18 ans seulement. La curiosité réside dans les circonstances de l'événement qui n'ont pu être élucidées faute de témoins. En effet, il était 17h15, en cette journée du jeudi 16 mars quand un véhicule de marque Renault Megane percuta la victime qui se trouvait pourtant sur le trottoir. Le choc était si violent que le jeune Djelloul a chuté du pont pour atterrir à 3 m en dessous et seul la barrière de protection du pont a retenu la Megane. Evacuée en urgence vers l'hôpital de la ville, la victime décéda dès son admission. Une enquête est ouverte pour déterminer les causes et les circonstances de cet accident. A. B. LA CENTRALE LAITIÈRE D'ORAN Les travailleurs dénoncent le plan de redressement La situation des travailleurs de la Centrale laitière d'Oran (CLO), appartenant au groupe Giplait, et à l'arrêt depuis plus de dix mois, perdure sans solution pour l'heure. En effet, depuis cette date, les 227 travailleurs de l'unité n'ont perçu que des avances sur salaire à six reprises, attendant toujours une reprise de l'activité de la production. Dans une lettre ouverte transmise à notre rédaction, les représentants des travailleurs dénoncent cette situation en expliquant que le “redémarrage de la production devait se faire après l'application d'un plan social” prévoyant une diminution des effectifs. C'est ce qui s'est passé puisque, dans le cadre des départs volontaires, 84 emplois ont été supprimés dans un premier temps. Or, et comme on peut le lire dans le document, aucune reprise des activités de la CLO n'est intervenue. Bien au contraire, et alors même que les travailleurs menaçaient d'entamer une grève de la faim à compter du 15 mars, la nouvelle direction de la CLO a estimé que de nouvelles compressions étaient indispensables pour la reprise de l'activité de l'usine. F. BOUMEDIENE