Les activités pour contrer la recrudescence du crime et des délits des éléments de la sûreté de daïra avec ses quatre sûretés urbaines se multiplient. Ainsi, dans un objectif préventif, des descentes inopinées sont régulièrement opérées dans des quartiers et lieux réputés “chauds”, ce qui a permis d'appréhender bon nombre de malfaiteurs et mettre ainsi hors d'état de nuire ces marginaux. Pour les seuls mois de janvier et février, pas moins de cent vingt personnes ont été arrêtées pour divers délits. Cela va des coups et blessures volontaires au trafic de stupéfiants, vol, port d'armes prohibées, escroquerie, association de malfaiteurs… Ces opérations ont permis, par ailleurs, l'arrestation de quinze personnes recherchées par la justice et pour lesquelles des mandats d'arrêt ont été annoncés. Le bilan de l'activité de la police ne peut que dénoter une relative recrudescence du délit dont les raisons ne semblent pas claires et aucune explication n'est venue justifier un tel envol des délits et crimes. À noter qu'un relatif recul de ces fléaux a été constaté à travers le bilan annuel durant 2009. Par ailleurs, une lutte soutenue contre le non-respect des règles de circulation dans le milieu urbain est menée par les éléments de la sûreté urbaine. La nouveauté dans cette lutte est sans conteste le “sabot” qui semble être le seul moyen de mettre un terme à l'anarchie dans le stationnement. Les contraventions et les retraits de permis sont également des moyens que les policiers utilisent pour stopper la violation des règles de conduite, notamment le non-respect des sens interdits ou des plaques de stop et les priorités de passage. Ainsi, dans ce cadre, selon des éléments de la police, plus de quarante véhicules sont immobilisés à l'aide des “sabots” quotidiennement, ce qui dénote l'acharnement des policiers pour avoir raison des chauffards qui sèment la désolation sur les routes.