Annonce surprenante : le président de l'USM Harrach, Mohaned Ameziane Lefki, a décidé de démissionner de son poste à la tête du club. Il argumente sa décision par les nombreuses attaques dont il fait l'objectif avec le club par certaines personnes malintentionnées qui veulent déstabiliser le club. Liberté : On croit savoir que vous avez décidé de démissionner de votre poste de président. Qu'en est-il ? Mohand Ameziane Lefki : Oui, je le confirme. J'ai décidé de démissionner. C'est une décision irrévocable et je n'ai pas l'intention de faire marche arrière. J'ai beau essayer de résister, mais je ne veux plus continuer à le faire encore au détriment de ma santé et de ma propre famille. Conformément à la réglementation en vigueur, j'ai mis au courant les membres de l'AG afin de convoquer une assemblée générale dans deux semaines pour décider de ma succession. L'équipe est actuellement sur une courbe ascendante. Nous sommes à un point seulement de cette place qui nous permettra d'accéder en DI. J'ai, donc, la conscience tranquille car je vais laisser le club dans de meilleures dispositions pour réussir son objectif de retourner parmi l'élite. Celui qui veut, désormais, présider le club n'a qu'à ce présenter. Maintenant, moi, j'en est ras-le- bol, je pars. M. Lefki, quelles sont les raisons de cette décision inattendue ? J'avoue que je n'ai jamais eu l'intention de quitter le club avant de le faire accéder en première division. C'est un engagement que j'ai pris avec moi-même. Et pour ce faire, nous avons consenti beaucoup d'efforts et trop de sacrifices que les gens font semblant d'ignorer. Nous avons aussi accepté beaucoup de choses pour l'intérêt du club. Mais il y a des limites à tout. Il y a actuellement une dangereuse campagne menée contre moi et mon club par des gens malintentionnés dans le but de nous déstabiliser et de nous empêcher de réussir l'accession. Je ne peux tolérer cela. Je ne permets à personne de m'insulter. Et je ne veux pas mettre aussi la vie de ma famille en danger, surtout après les nombreuses menaces que j'ai reçues. Si c'est moi qui pose problème, je préfère partir et laisser le club à ceux qui le veulent. Mais votre démission va certainement compliquer les affaires du club qui a besoin de sérénité… Je sais que ce n'est pas le moment pour quitter le club, qui a actuellement besoin de toute la sérénité afin de continuer son chemin pour l'accession, mais je n'y peux rien. Je ne peux pas permettre aux gens de souiller mon nom. Je suis issu d'une grande famille révolutionnaire qui a donné tout pour ce pays. Je ne peux admettre que je sois insulté par qui que se soit. Je ne pouvais faire autrement que de démissionner afin de préserver ma dignité et celle de ma famille. M. B.