Après plusieurs matches sans victoire, les hommes du coach Djamel Menad ont renoué, jeudi, avec le succès en battant difficilement le Chabab de Belouizdad sur un score étriqué de deux buts à un. L'entraîneur annabi semble avoir retrouvé une solution à l'inefficacité offensive qui a fait grand défaut à son club durant surtout les cinq dernières rencontres où ses attaquants n'ont pas réussi à inscrire un seul but. Les enfants de l'antique Bouna, qui ont joué cette confrontation, après leur dernier semi-échec face à la JS Kabylie, la peur au ventre, ont réussi enfin à trouver le chemin des buts et la victoire avec, à la grande joie des milliers des supporters qui n'ont pas arrêté un seul moment à assister leur club fétiche. Le début de la rencontre fut presque terne et les joueurs des deux camps manquaient visiblement de réussite. Comme les défenseurs belouizdadis surveillaient de très près les Athmani, Bouder et consorts, les attaquants annabis ne parvinrent pas à se créer une seule occasion de but, ni à mettre une seule fois en danger l'excellent gardien Indjoukam. Ainsi, durant pratiquement les premières 40 minutes de jeu, le public ne sortit pas de sa torpeur. Il a fallu la réussite de l'avant-centre Bensaïd pour mettre fin à cette déception. En effet, c'est seulement à la 42e minutes que l'USM Annaba parvint à trouver la faille grâce à un véritable chef-d'œuvre signé Bansaïd d'un retourné acrobatique de la ligne des 18 m dont la balle allait heurter la transversale avant d'aller mourir dans les filets du gardien belouizdadi. Cette réalisation donna plus de tranchant aux réactions annabies et, dans les arrêts de jeu, Kara Hichem, bien démarqué sur l'aile gauche, allait rater une occasion en or. La seconde mi-temps allait partiellement racheter la première. Ce fut un débat passionnant et réconfortant parce que son issue, jusqu'à la dernière seconde, demeura incertaine et surtout que la qualité du jeu fourni par les deux équipes s'est améliorée sensiblement. C'est le meneur de jeu Bouder, bien placé à hauteur des 15 m du gardien Indjoukam, qui allait, à la 56e minute, doubler la mise, lorsque les hommes du coach Bekhti se décidèrent à prendre quelques risques offensifs et à opposer une défense numériquement moins forte. Les coéquipiers du capitaine Harkas n'ont pas baissé les bras et continuent d'attaquer. Amroune, qui vient juste de prendre sa place, pourtant seul entre trois défenseurs, a réussi à contrôler la balle à hauteur du point de penalty et du pied gauche trompa, à la 64e minute, la vigilance du gardien Benabdelkader. Ce but allait donner des sueur froides aux fans annabis. Fort heureusement pour eux, le score resta inchangé malgré les nombreuses tentatives des attaquants du Chabab pour remettre les pendules à l'heure. B. BADIS