Le boss de l'association Mohamed-Messaoudi a annoncé, hier, le retour officiel de l'entraîneur français, Jean-Paul Rabier, à la barre technique de l'équipe du Mouloudia d'Alger et ce, dix mois après avoir été limogé. Le conférencier a ajouté que Rabier dont Liberté avait annoncé, hier, la venue sera engagé pour une durée de quinze mois. Selon l'orateur, il sera à Alger dans les tout prochains jours, le temps pour lui de finaliser les procédures administratives pour venir en Algérie. Expliquant son choix, le Dr Messaoudi dira : “Nous avions un choix limité du moment qu'il ne reste pas beaucoup de temps avant la fin du championnat. Nous avions eu quelques difficultés pour trancher parmi les cinq entraîneurs avec qui nous étions en contact. Le bureau directeur du club a fini, en effet, par jeter son dévolu sur Jean-Paul Rabier car c'est un entraîneur qui connaît bien le club et le football algérien.” Interrogé sur les raisons qui ont poussé la direction mouloudéenne de se tourner à nouveau vers ce même entraîneur qui, lors de son éviction, a été sévèrement critiqué par Messaoudi. Ce dernier a essayé de se racheter en affirmant : “Je l'ai dit et je l'assume, Rabier avait des lacunes. Cela ne veut pas dire qu'il n'était pas intéressant sur le plan sportif. Nous n'avons pas pu reconduire Rabier pour la simple raison qu'il avait des exigences que nous ne pouvions pas satisfaire à cette époque. Nous avons discuté avec lui depuis quelques jours. Et nous avons tous les deux décidé de faire des concessions pour trouver un terrain d'entente.” Quant aux objectifs qui lui seront assignés, Mohamed Messaoudi a indiqué : “La priorité est de décrocher une qualification en coupe arabe la saison prochaine. Et pour cela, l'équipe doit terminer au moins à la cinquième place du classement. En Coupe d'Algérie, Rabier devra conduire le club à la finale. Il aura pour tâche également de préparer, éventuellement, l'équipe pour la saison prochaine.” Evoquant l'éviction, en ce début de semaine, de Saâdi, le boss des Vert et Rouge n'a pas ménagé ce dernier qui n'a fait pourtant que limité les dégâts à la tête d'une équipe en pleine déliquescence. Tout en se déchargeant de la responsabilité du recrutement de Saâdi, Messaoudi considère que “ce choix avait été décidé par la commission chargée de la gestion de la section football. L'équipe n'a pas bien marché avec lui, donc, il est automatiquement le premier à le payer, comme le stipule une clause de son contrat”. Le président du Doyen a aussi remis en cause “la valeur” de l'entraîneur algérien. “Nous avons toujours essayé de travailler avec les entraîneurs du cru, mais cela n'a pas donné les résultats escomptés. Je pense que nos techniciens ne sont pas à jour avec l'évolution de la discipline. Ce sont des entraîneurs qui n'ont jamais fait de recyclage. Nous avons opté pour un entraîneur étranger afin de donner un nouveau souffle à l'équipe”. Enfin, Messaoudi a déclaré que l'assemblée générale ordinaire de l'association El-Mouloudia sera tenue en fin de saison, affirmant, au passage, son intention de quitter son poste. M. B.