Le wali de Mila “Il faut agir sans pitié contre les corrupteurs” Le wali de Mila, Djamel Eddine Salhi, a sévèrement critiqué, hier, le fonctionnement de la Conservation des forêts de la wilaya. “C'est un secteur malade”, a-t-il dit. À cet effet, il a demandé au nouveau responsable d'assainir ses services et de mettre un terme aux scandaleuses pratiques qui les rongent. À l'occasion de l'inauguration du nouveau siège de la subdivision des forêts de Grarem Gouga, M. Salhi n'a pas mâché ses mots au sujet des scandales qui minent le corps de la conservation locale, notamment dans l'attribution des marchés. D'ailleurs, ce dernier a révélé qu'il a été destinataire de plusieurs correspondances anonymes, faisant état de graves scandales au sein même de la corporation. Il fustigera le premier responsable du secteur à prendre les mesures qui s'imposent pour redresse la situation. “Il faut agir sans pitié avec de ceux qui corrompent les efforts de la collectivité. Je vous donne le feu vert pour cela”, a-t-il lancé. K. Bouabdellah Après le recrutement de 140 agents de sécurité Les jeunes d'El Aouana protestent Les jeunes chômeurs de la commune d'El Aouana, située à 21 km à l'ouest de Jijel, ont engagé ces dernières 48 heures un mouvement de protestation contre le recrutement de 140 agents de sécurité au niveau du barrage de Kissir. Après le sit-in, le temps est aux requêtes. Les jeunes protestataires ont reçu de la part des autorités locales une promesse selon laquelle 50% des jeunes de la commune inscrits sur la liste des demandeurs d'emploi seront recrutés. Pour rappel, sur les premiers quotas des 140 postes, seuls 40 sont revenus aux jeunes de cette localité où, officiellement, le taux de chômage a atteint les 40%. Mourad Bouchama Cité Universitaire Guediri-Abderrahmane une Commission d'enquête dépêchée Une commission d'enquête composée de deux membres et chargée de l'audit et du contrôle de la gestion des cités universitaires a été dépêchée par le ministère de l'enseignement supérieur à la cité universitaire Guediri-Abderrahmane d'Oum El Bouaghi le week-end dernier. Cette mission intervient suite au limogeage, une semaine auparavant, du directeur de la résidence universitaire qui ne cesse, depuis, de crier au règlement de comptes. Pour rappel, ce limogeage a été suivi par un mouvement de protestation dans le milieu des étudiants relayé par des communiqués du Snapap (travailleurs) et de la ligue nationale des étudiants algériens dénonçant “les pratiques et les dépassements”, selon eux, du directeur des œuvres universitaires. Après une réunion entre les différentes parties pendant plus de quatre heures sous la houlette du directeur du centre universitaire et durant laquelle le directeur limogé et le directeur des œuvres universitaires se sont lancés de graves accusations, K. M.