COOPERATION ALGERO-FRANçAISE LES VILLES D'AKBOU ET DE BAGNOLET JUMELEES La ville d'Akbou, dans la vallée de la Soummam, et celle de Bagnolet, située en région parisienne, seront officiellement jumelées dès aujourd'hui. Afin de concrétiser cette idée de jumelage née au cours de l'été passé, une délégation de cette localité française comprenant le maire, ses adjoints, des représentants du mouvement associatif, des membres d'une association berbère ainsi que M. Hamimi Saïd, l'ex-footballeur international, est arrivée, hier, dans la ville d'Akbou où elle a été chaleureusement accueillie sur le perron de l'hôtel de ville aux sons traditionnels d'une troupe folklorique. Au cours de son séjour de deux jours dans la capitale de la haute Soummam, un protocole d'accord dans le cadre global d'un partenariat d'échanges aussi bien économiques, sociaux que culturels sera conjointement signé par M. Abderrahmane Benseba, maire d'Akbou, et M. Marc Everbecq, maire communiste de Bagnolet. À son arrivée à Akbou, la délégation française a été conviée à visiter une exposition réalisée par diverses associations d'Akbou sur le thème des potentialités culturelles et artistiques de la région. Djamel Alilat EL AFFROUN CONSTRUCTIONS “INTRUSES” Les habitations de la cité des 104 logements Cnep sont révoltés. Un terrain vague situé dans l'enceinte de leur cité (un espace vert, à vrai dire, pouvant être aménagé en parking) a été attribué à des particuliers qui viennent d'entreprendre les travaux de terrassement. Les occupants du rez-de-chaussée et du premier étage du bâtiment faisant face aux constructions “intruses” disent avoir été dupés par les organismes Cnep/Eplf auxquels ils ont acheté leur appartement : “On ne nous avait pas signalé que des constructions allaient s'élever devant notre bloc et empêcher, ainsi, le soleil d'atteindre nos façades.” Ils revendiquent un espace vert, un parking et le droit à la salubrité. Après avoir saisi le chef de daïra, ils ont porté l'affaire en justice. À la cité des 32-Logements (cités des enseignants), deux lots ont été attribués de la même façon. Les professeurs des lycées Mohamed-Boudiaf et Lamarchi, décidés à ne pas se laisser faire, ont observé récemment un sit-in sur le périmètre de la discorde, aire de jeux de leurs enfants, déterminés à refouler, voire à “mettre le feu” à l'engin qui s'aviserait à s'introduire dans l'enceinte de leur cité. Le propriétaire qui aurait bénéficié de deux lots (l'un à son nom et l'autre au nom de son épouse), averti de la menace, serait en train de temporiser, alors qu'il est légalement propriétaire d'un terrain (à l'origine bien de l'Opgi, selon les habitants de la cité et rattaché à l'AFL, selon l'APC et des responsables locaux qui les ont revendus). En attendant, la crise de logement sévit de manière cruciale à El Affroun. Le moindre espace a été convoité puis octroyé à des fins mercantiles ou autres. F. S.