PROGRAMME DE 100 LOCAUX À BOUMERDÈS LES SITES CHOISIS DECRIES L'opération 100 locaux par commune décidée par le gouvernement en vue de résorber le chômage vient d'être lancée au niveau de toutes les communes de la wilaya. Seulement voilà, certains sites choisis pour ces locaux ne répondent nullement aux conditions exigées pour l'exercice d'activités commerciales, comme c'est le cas à Thénia où le site sélectionné pour recevoir une première tranche de ces locaux se trouve juste au bord de la route. Ce qui constitue un danger certain aussi bien pour les automobilistes que pour les piétons, sans parler du problème de stationnement des véhicules qui n'a pas été, semble-t-il, pris en compte par la commission de choix de terrain. A Bordj Menaïel, c'est la cour des logements d'une école primaire, utilisée comme aire de jeux par les enfants, qui aurait été choisi pour ce projet. C'est ce qu'a affirment les riverains de la cité Ben-Badis qui viennent, par ailleurs, de saisir le wali de Boumerdès pour exiger le changement du site. “En plus le terrains est situé aux abords d'une voie de circulation étroite, n'ayant aucune capacité suffisante de circulation automobile et piétonne”, lit-on dans le document adressé également au Chef du gouvernement. Les habitants de cette cité s'inquiètent aussi pour les arbres centenaires, appelés à disparaître pour les besoins du projet. “Nous savons pertinemment l'importance qu'accorde son Excellence le président de la République au programme 100 locaux par commune, mais nous savons aussi qu'il ne permettrait jamais que sa réalisation porte atteinte à l'environnement urbain, à la tranquillité des habitants et à la destruction d'un espace vert, véritable poumon de la ville”, conclut la lettre des citoyens de Bordj Menaïel. Ainsi, les autorités semblent avoir agi avec beaucoup de précipitation, juste pour respecter les délais et les consignes, comme le démontre ces deux exemples. Espérons que l'appel des citoyens sera entendu et les lois sur l'urbanisme et l'environnement respectées. M. T. AFFAIRE DU CHIRURGIEN DE SIDI-AICH la cour de béjaïa disculpe le praticien Le juge de la cour d'appel de la wilaya de Béjaïa a prononcé, hier, l'acquittement du chirurgien du secteur sanitaire de la ville de Sidi-Aïch qui s'est vu infliger une peine de 18 mois de prison ferme, prononcée le 3 avril dernier par la juridiction du premier degré. En effet, en l'absence de preuves tangibles, l'accusé a bénéficié d'une relaxe. La nouvelle qui s'est répandue comme une traînée de poudre a soulagé la corporation des médecins de la wilaya de Béjaïa. Pour rappel, suite à une plainte d'un citoyen originaire de la commune de Tifra, accusant le praticien en question d'“avoir exigé un pot-de-vin” pour opérer son fils, le tribunal correctionnel de Sidi-Aïch a condamné le chirurgien mis en cause pour “corruption”. Kamel Ouhnia