Les sanafir ne croient toujours pas leurs yeux en voyant les résultats de la dernière journée du championnat. Leur équipe est désormais plus que jamais près de sauver sa peau de la relégation et de rester ainsi en DI. En position de relégué en puissance il y a de cela quelques semaines, le CSC a eu le mérite de ne pas baisser les bras et d'y croire jusqu'au bout. ainsi, en faveur d'un retournement de situation à Bordj, les sanafir se voient ressuscités, alors qu'ils avaient déjà les deux pieds en DII. en effet, si l'USMAn avait réussi à arracher juste le point du match nul, le CSC passerait à la trappe. les sanafir fondaient d'immenses espoirs sur le duel à distance entre la JSK et l'usma qui affrontaient, l'un à Oran et l'autre à Alger, deux autres clubs menacés par la relégation. Mais, au grand dam du président Ghoualmi, ces deux équipes, à savoir le MCO et le NAHD, ont bien négocié leur rencontre. ceci dit, la victoire des Bordjis a remis en scelle le CSC et condamné, du coup, Annaba qui ne totaliserait en fin de compte que 35 points, et ce, même si elle arrivait à battre l'ESS, jeudi prochain. Par contre, le CSC pourrait se sauver au cas où le CAB arrive à prendre le meilleur sur le NAHD. Les sanafir, qui n'arrêtent pas de commenter les résultats de la journée, ont presque oublié la bonne performance des leurs en terre biskrie, obtenus face à une formation junior sous une chaleur caniculaire, comme nous l'a dit Hanniched : “Je ne vous cache pas, j'ai joué en Afrique mais cette chaleur-là, je ne l'ai jamais sentie. notre joueur, Bourbie, s'est même évanoui sur le terrain. ceci dit, les joueurs ont joué le match comme il fallait et gagné.” Ainsi, le CSC compte énormément sur le coup de pousse du voisin batnéen qui, d'après tous les Sanafir, doit s'imposer afin de garder un certain équilibre régional dans l'élite puisque, avec la rétrogradation de Biskra et plus probablement d'Annaba, la montée de deux clubs du Centre, l'OMR et la JSMB, ainsi que de l'ASMO, le CAB serait désormais esseulé à l'Est. En tout cas, les Sanafir, qui reviennent de loin, espèrent bien que ce scénario se réalise. H. SAMIR