Le stade de Médéa vivra certainement cet après-midi une ambiance particulière avec la venue du Mouloudia d'Alger et de l'ASO Chlef avec leur armada de supporters pour le match de Coupe d'Algérie. C'est clair, l'affiche des 32e de finale suscitera une affluence record tant les deux équipes misent sur cette épreuve pour faire un coup d'éclat. En effet, le doyen, loin des feux de la rampe de l'élite et déjà en difficulté dans la course à l'accession, veut prouver qu'il mérite mieux, alors que l'ASO Chlef, qui n'a pas encore assuré le maintien en DI, veut tout simplement sauver sa saison. Les retrouvailles seront donc chaudes. Ca sera également des retrouvailles particulières pour le capitaine du MCA, Ameur Benali, qui jouera contre les siens, lui qui est natif de Chlef et qui a fait ses classes dans ce club. Cependant, il faut dire que l'essentiel dans cette confrontation, c'est que les débats ne dérapent pas et que le match se déroule dans un fair-play total. Les derniers derbys qu'a connus la compétition nationale ont presque tous viré à l'émeute. Espérons que celui-ci dérogera à la règle ! S. B. La loi ne se morcelle pas ! Il y a des décisions comme ça dans le milieu de la sphère dirigeante du football national qui laissent franchement perplexe. Prenez, par exemple, la toute dernière mesure de la Ligue nationale de football (LNF), consistant à organiser des réunions de prévention sous l'égide du wali pour les cas des matchs à hauts risques. Une “trouvaille” qui intervient évidemment en réaction à la récente recrudescence de la violence dans les stades enregistrée à Alger et Béjaïa. En effet, il est utile de rappeler que cette “précaution” était déjà inscrite dans les fameuses recommandations de la commission ad hoc mise sur pied par les pouvoir publics — qui devaient faire force de loi —, que les dirigeants du foot ont décidé d'abandonner sur l'autel d'une certaine “autonomie de gestion”. C'est de cette manière, par exemple, que les derbys algérois n'ont pas eu lieu au 5-Juillet… La LNF fait, elle, donc marche arrière devant les dégâts incommensurables occasionnés ou s'agit-il tout simplement d'une simple parade pour absorber le mécontentement général en attendant des jours meilleurs ? A coup de mesures conjoncturelles, à chaque pic de tension, les décideurs ont fini par morceler une réglementation, pourtant bien claire. Et c'est là que le bât blesse… S. B.