Le champion du monde brésilien de football Roberto Carlos annonce qu'il signera en faveur d'Arsenal (1re div. anglaise) à la fin de son contrat avec le Real Madrid (1re div. espagnole) dans un entretien accordé au quotidien britannique News of the World dans son édition de dimanche. “Je suis prêt à jouer dans la première League anglaise qui me conviendra j'en suis convaincu. Ce sera ma priorité à la fin de mon contrat (au Real) et à Arsenal il y a d'autres Brésiliens”, déclare le défenseur âgé de 29 ans, dont l'engagement avec le club champion d'Europe arrive à son terme dans moins de deux ans. “Arsenal est un club comme le Real Madrid, estime-t-il encore. Cette équipe affiche une grande confiance, qui semble inébranlable. C'est une grande formation avec un entraîneur (le Français Arsène Wenger) fantastique.” Roberto Carlos précise être également attiré par le club londonien en raison de la présence dans son effectif de ses compatriotes Gilberto Silva et Edu. “Je suis allé plusieurs fois à Londres et je suis sûr que je m'y plairais, ainsi que ma famille. Qui n'aimerait pas y vivre ?”, dit encore le célèbre gaucher que l'entraîneur de Manchester United, Alex Ferguson, avait tenté de recruter, sans succès. Non assistance à sport en danger ! Le retrait du groupe Khalifa du financement du mouvement sportif national en général et du football en particulier, a suscité des réactions alarmantes des responsables (voir dossier de Liberté de samedi dernier). D'aucuns pensent que l'Etat qui a trouvé en ce groupe, un bon moyen de se débarrasser, un tant soit peu, d'un volet trop coûteux, doit aujourd'hui intervenir pour calmer les esprits, du moins jusqu'à la fin de la saison sportive. En effet, il serait franchement lamentable que l'affaire Khalifa soit synonyme de banqueroute, des clubs de football notamment. L'image d'un Etat régulateur prendrait un sérieux coup. Continuer à consacrer 0,7% du budget de l'Etat (soit deux fois moins que la manne Khalifa pour le sport, évaluée à coups de milliards) pour le sport, contre 2,3% en 1994, à un moment où le sponsor providentiel marque le pas pour des raisons tout à fait objectives, c'est carrément préparer sa mise à mort. C'est un délit de non-assistance à sport en danger. Alors, réclamer des comptes, c'est bien, c'est même nécessaire, mais assurer son rôle de régulateur, c'est plutôt fondamental. S. B.