Les sociétés détentrices du monopole des prestations de service dans les secteurs de l'eau, de l'électricité et de la téléphonie fixe, en l'occurrence l'Algérienne des eaux (ADE), la Sonelgaz et Algérie Télécom, sont toutes mises à l'index. En effet, ces coupures fréquentes qui touchent à la fois l'eau, le courant électrique et le réseau téléphonique commencent sérieusement à embêter les Maâtkis. De prime abord, c'est cette perturbation quasi chronique de la distribution de l'eau à travers les différents villages qui suscite le plus la grogne des ménages. Des pannes techniques aux récurrentes fuites au niveau de la station Bouaïd, en passant par une répartition souvent inéquitable de l'eau entre les localités, le calice a été bu jusqu'à la lie et les citoyens ne cachent plus leur colère. Même topo, dans la consommation énergétique (courant) qui augmente d'un cran durant les saisons estivales et hivernales. Mais là aussi, les coupures de courant sont légion et peuvent survenir à toute heure, de jour comme de nuit. Pour l'heure, nous ignorons s'il s'agit de délestages ou encore de contraintes techniques. Pis, les ménages, les commerçants et autres artisans sont souvent pris de cours face à l'absence d'avis de coupures. En outre, les citoyens de Maâtkas vivent également le même scénario dans le secteur de la téléphonie fixe. C'est dire, en somme, que toutes ces différentes prestations de service laissent sérieusement à désirer et ce, nonobstant les différentes réclamations des citoyens et les innombrables interpellations de ces entreprises par les autorités locales en vue d'une amélioration de leurs services. M. O.