Grève des transporteurs à AIn BeIda Ils revendiquent une augmentation des tarifs Sur un ensemble de 44 opérateurs desservant la ligne Aïn Beïda-Oum El Bouaghi, 22 ont déclenché, avant-hier, un mouvement de protestation. Ils revendiquent une augmentation des tarifs de 5 DA, soit 20 DA au lieu des 15 actuels et que les transporteurs jugent insuffisants par rapport aux charges. Des représentants de ces transporteurs ont été reçus par le wali et l'ont informé de leurs préoccupations. Pour le directeur des transports de la wilaya, “c'est une grève illégale. Nous n'avons pas reçu de préavis, malgré cela nous avons assuré le transport des usagers. Nous nous sommes déplacés chez les transporteurs et nous nous sommes réunis au siège de la wilaya. Seulement, la tarification demeure du ressort des pouvoirs publics, le directeur ne peut décider à lui seul. Nous sommes parvenus à convaincre les transporteurs que leurs préoccupations soulevées seront soumises au ministère”. Par ailleurs, le bureau des transporteurs privés et des taxis de la wilaya (UGTA) ont qualifié la grève d'illégale. De son côté, le bureau de wilaya de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) se considère non concerné par ce débrayage. B. Nacer Ecartée de la liste des bénéficiaires de logement social Une famille, dont 4 enfants, en grève de la faim à Collo Un père de famille, débouté de la dernière distribution de logements sociaux à Collo, a entamé hier une grève de la faim en compagnie de sa femme et de ses quatre enfants. Ses trois enfants, en âge de scolarité, ont séché les cours en cette période de compositions. Ils ont choisi leur ancienne habitation, située sur la rue principale de la ville de Collo et démolie par le propriétaire après leur évacuation par décision de justice, pour entamer la grève. La famille en grève est soutenue par d'autres bénéficiaires écartés ainsi qu'une foule de sympathisants. Hier, vers midi, nous avons approché le père en présence de ses quatre enfants. Nous avons trouvé un homme abattu, certes, mais déterminé à aller jusqu'au bout pour dénoncer ce qu'il a qualifié “d'injustice” de la commission des recours. A. Boukarine Inspection du travail de Mila 160 entreprises poursuivies en justice Donnant une suite logique aux résultats des descentes inopinées de ses inspecteurs sur le terrain, l'inspection du Travail de la wilaya de Mila a engagé, tout récemment, des poursuites judiciaires contre 160 entités économiques, pour non-déclaration d'employés à l'assurance sociale. En effet, durant leurs multiples sorties, les inspecteurs du Travail ont pu dénicher pas moins de 241 employés au noir, répartis sur 160 entreprises économiques. L'inspection du Travail locale, et conformément à ses attributions, a saisi la justice sur ces cas qui constituent une grave atteinte au règlement régissant le monde du travail. D'autre part, nous avons appris que de nombreuses entreprises privées activant dans le secteur des services ont été également poursuivies en justice pour emploi de mineurs et rémunérations incompatibles avec la grille des salaires en vigueur. Signalons que l'inspection du Travail locale dispose de trois antennes à Grarem, Ferdjioua et Chelghoum Laïd, employant 8 inspecteurs chargés d'une masse laborieuse composée de 2 711 employés. K. Bouabdellah