“Ce n'est nullement la disqualification de la course populaire qui me préoccupe. Le CSC s'est assigné un seul objectif majeur : l'accession”, devait nous indiquer hier l'entraîneur Tebib, avant de tirer la sonnette d'alarme sur la situation instable qui prévaut au niveau de la direction. “C'est insensé de voir un club de la trempe du CSC sans président depuis plusieurs jours. On est livrés à nous-mêmes sans un véritable interlocuteur. Des bonnes volontés, à l'image de M. Chihab, sont, certes, en train d'activer pour maintenir l'équilibre de l'équipe. Cependant, cette aide ne peut couvrir toutes les charges des athlètes, notamment avec ce coup de massue du groupe Khalifa. J'essaie tant bien que mal de préserver les joueurs de toutes ces turbulences, afin qu'ils se consacrent entièrement au volet technique. Mais franchement, lorsque l'on revendique les primes de signatures, cela me dépasse ! ainsi, il faudra désigner un dirigeant, du moins jusqu'à la fin de la saison. je crains fort que les finances ne viennent compromettre l'équipe.” Qui sera en mesure de payer les joueurs quand on sait que la subvention étatique n'a pas encore été débloquée en raison du retard accusé dans l'installation d'un “directoire” ? A ce titre, la DJS s'en lave les mains. “les membres de l'association ne sont pas en mesure de former une composante en bonne et due forme”, soutient M. Bouras, le chef de service des sports. Et de renchérir : “Jusqu'à maintenant, le CSC ne dispose pas d'un directoire officiel.” En somme, les sanafirs continuent leur chemin sans un “véritable guide”. N. H.