En marge de la visite effectuée par l'ex-international français, d'origine algérienne, Zineddine Zidane, le directeur technique national, l'Allemand Peter Schneittger, a souhaité “vivement” le règlement rapide de la crise qui oppose le MJS à la FAF. “J'aimerais bien que ce blocage soit réglé avant le 31 décembre prochain”, a déclaré le DTN devant un grand parterre de journalistes, sans pour autant souffler mot sur l'identité des instances qui sont derrière cette situation. Mais, il est clair que l'Allemand fait allusion au ministère de tutelle et à la fédération de football. La rencontre MJS-FAF, prévue dans les tout prochains jours, sera une belle opportunité pour les deux parties afin d'aplanir leurs divergences. Ainsi, le fait d'avoir souhaité le règlement de cette crise avant la fin de cette année a sonné comme une menace de Schneittger de vouloir mettre un terme à son expérience avec l'Algérie qui fut, faut-il le souligner, parsemée d'embûches. En attendant, Schneittger trouve encore et toujours des difficultés pour entamer ses nouvelles fonctions, et ce, malgré le fait d'avoir signé son contrat depuis plusieurs semaines. “À cause de cette situation, je n'ai pas encore commencé de manière officielle mon travail. Cependant, je demeure optimiste quant au règlement de ce problème. Je pense que ça doit se concrétiser dans les prochains jours”, positive le DTN. En abordant les grandes lignes de son programme, Schneittger a indiqué que sa priorité va pour la formation des formateurs. “Je vais sélectionner des entraîneurs en mesure de s'inscrire dans ma philosophie de travail. Je procéderai par la suite à leur formation afin de vulgariser mon plan d'action à travers tout le pays. C'est une sorte d'entraîneurs multiplicateurs”, a-t-il dit, non sans mettre l'accent sur la nécessité de doter le football algérien d'une nouvelle génération d'athlètes. “L'Algérie a besoin de nouveaux joueurs sur le plan technique et psychologique. Pendant les années du terrorisme, l'Algérie s'est contentée, selon mon point de vue, de lancer des joueurs qui pratiquent le football sans pour autant chercher à leur inculquer les vraies orientations footballistiques. Les prouesses de Zidane ne sont pas le fait de son talent naturel, mais c'est grâce à une formation adéquate”, souligne encore Schneittger qui se dit satisfait par les installations dont dispose l'école des équipes nationales de Sidi-Moussa. “J'ai quand même prodigué quelques conseils pour y prévoir une structure médicale qui prendra en charge les sportifs”, a-t-il précisé. K. Y.