Le Pacte national économique et social (PES) algérien, signé au début du mois d'octobre dernier, est un “acquis important pour le développement de l'Algérie”, estime le Fonds monétaire international (FMI) dans un message au secrétaire général de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), M. Abdelmadjid Sidi-Saïd. Ce pacte, conclu lors de la 12e tripartite gouvernement-UGTA-patronat, “représente un acquis important pour le développement de l'Algérie, à travers, notamment, son appui à une politique salariale appropriée et aux mesures destinées à améliorer le climat des affaires, à augmenter la productivité de l'économie et à réduire le sous-emploi”, selon les termes du message dont le contenu a été diffusé hier à Alger par la Centrale syndicale. L'institution financière internationale estime également que “l'alignement des salaires réels sur le taux de croissance de la productivité est une mesure importante pour le maintien de la compétitivité et l'amélioration de la performance macroéconomique de l'Algérie”. De son côté, le groupe des travailleurs du conseil du Bureau international du travail (BIT) avait déclaré, en novembre dernier, avoir pris connaissance “avec intérêt” du pacte national économique et social, ainsi que de la convention collective cadre du secteur économique privé, adoptée par les partenaires sociaux, estimant que ces deux documents “témoignent de la vivacité du dialogue social en Algérie”. Considéré comme la “pierre angulaire” du dialogue et de la concertation, le pacte économique et social a pour objectif, selon ses concepteurs, de favoriser l'efficacité dans la gestion des entreprises en prenant en considération l'équilibre entre les revendications sociales et les exigences économiques. R. N.