Le rôle que joue l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) à sa tête son secrétaire général M. Abdelmadjid Sidi Said afin de "promouvoir" les intérêts des travailleurs et travailleuses dans le cadre du développement économique et social en Algérie, n'est pas passé inaperçu du côte du Bureau international du travail (BIT). Dans un message de félicitations adressé au secrétaire général de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Abdelmadjid Sidi Saïd, le Bureau a qualifié ce rôle de "déterminé et responsable" qui s'inscris dans le cadre du développement économique et social en Algérie. Pour le groupe des travailleurs du BIT, l'adoption du pacte économique et social ainsi que la convention collective-cadre du secteur économique privé est le meilleur indice de la "vivacité du dialogue social en Algérie". Et d'ajouter que "ces documents font une large place à la protection de la liberté syndicale, aux droits fondamentaux des travailleurs et travailleuses, ainsi qu'à la protection de leur santé et de leur sécurité sur le lieu de travail". Le BIT a affirmé, à cette occasion, son intérêt et son attachement à cette convention qui, selon lui, vise non seulement à "promouvoir les conditions d'emploi, une protection sociale et des salaires dignes, mais aussi constitue une "base solide" au pacte national économique et social qui devra permettre à l'Algérie de "prendre la place qui lui revient dans une économie mondialisée" et de "partager équitablement les bénéfices qui devront en résulter". a-t-il estimé. "Nous savons que la signature et la mise en oeuvre d'accords et de pactes exige de la part de l'ensemble des partenaires un engagement déterminé, mais nous savons aussi que l'UGTA, sous votre direction, saura relever le défi", a encore noté le groupe de travailleurs dans son message à M. Sidi Saïd. De son côté, le groupe des employeurs du BIT a adressé ses félicitations à la Confédération générale des entrepreneurs algériens (CGEA) pour sa participation aux "initiatives nationales du pacte économique et social et la convention-cadre de branche". Cette participation confirme, selon le groupe, "l'engagement des employeurs algériens et de la CGEA aux initiatives qui préconisent le dialogue et la stabilité sociale et économique du pays". Pour rappel, le Pacte national économique et social a été paraphé pour une durée de quatre années. A ce propos, le secrétaire national chargé de l'organique au sein de l'UGTA, M. Salah Djenouhat a indiqué qu'"il s'agit là, d'un processus initié en 1991 puis repris en 1994 par l'UGTA", soulignant qu'il a pu être signé grâce à "une volonté politique forte du président de la République". De son côté, le vice-président de la CGEA s'est "félicité" de la signature de ce pacte considérant que "l'Algérie est un des rares pays à avoir un pacte économique et social". L'objectif, a-t-il expliqué, étant d'"améliorer le statut des salariés ainsi que l'environnement des entreprises créatrices de richesses". Et d'ajouter que ce pacte va vers "la stabilité sociale", précisant qu'"il consolidera une confiance laquelle incite les opérateurs économiques à venir investir en Algérie".