Deux années après la dernière distribution de logements qui a provoqué des mécontentements, les recours déposés, étudiés et analysés, la liste définitive n'a pas encore été établie, au grand dam des demandeurs qui voient que les différentes opérations de recasement se sont faites pratiquement à leur détriment. En effet, sur les 160 logements réceptionnés, 8 ont été octroyés à 8 familles du quartier de Sidi Sbaâ, à Zougala, dont les baraques ont été ravagées par un incendie, mais qui ne dépendaient pas de la daïra de Khemis Miliana, 5 attribués aux orphelins du centre d'accueil de Zougala, 5 autres aux familles du quartier Souffay et enfin les 41 restants pour les familles du quartier Boutane dans une énième opération de recasement. Il est à noter que cette dernière opération avait déclenché des escarmouches avec les éléments du service de sécurité, et ce au moment où une seule famille reste au milieu de ce site détruit à cause d'un différend dû au refus des membres de la famille Mellah de disposer de 2 appartements (1 F3 et 1 F2) en contrepartie de leur 5 pièces, car ayant 4 enfants en âge de se marier. Le reste des logements occasionne des pertes à l'Opgi causées par la non-perception des frais d'octroi des clés et des loyers, en sus des frais de gardiennage, de réparation d'éventuelles dégradations ou de vol. Il est fort probable que ce quota soit amputé de 20 autres logements pour une autre opération de recasement des familles de Haouch Toute et de Moudjemekh qui vivent dans des conditions lamentables. MOHA B.