Les travaux du 16e colloque Houari-Boumediene, dédié à la diplomatie algérienne et organisé par l'Union nationale de la jeunesse algérienne (UNJA), ont démarré hier à Mostaganem. Cette manifestation, placée sous le thème “Une diplomatie éclairée et créative” a été inaugurée par le ministre délégué à la Ville, M. Abderrachid Boukerzaza, en présence du conseiller à la présidence de la République, M. Abdelkader Bousselham, d'anciens diplomates, du représentant de l'ambassadeur de la RASD à Alger, des autorités locales et de près de 900 délégués de l'UNJA, invités de 46 wilayas du pays. M. Ahmed Boudehri, ancien ambassadeur, a souligné que les principes qui fondaient la diplomatie algérienne n'ont pas changé, “l'Algérie œuvre toujours à la mise en place d'un nouvel ordre mondial plus équitable qui garantit les droits des pays émergents. Ces derniers font aujourd'hui face à de nouveaux défis générés par la mondialisation et les changements qu'a connus le monde”, a-t-il indiqué. M. Salah Benkobbi, ancien ambassadeur, a indiqué que la diplomatie algérienne du temps de Boumediene n'était pas née du néant, mais s'inspirait des principes fondateurs de la Révolution du 1er Novembre. “Boumediene avait adopté le système des étapes dans le règlement des problèmes, ce qui avait assuré la stabilité à la région et l'unité du monde arabe. La diplomatie algérienne actuelle constitue le prolongement de celle adoptée du temps de Houari Boumediene”. “Le Président Bouteflika, qui occupait le portefeuille de ministre des Affaires étrangères à cette époque, a poursuivi la dynamique qui permet à l'Algérie d'être toujours à l'avant-garde des aspirations des peuples des pays émergents qui font face à des défis nés de la mondialisation et du choc des civilisations”, a-t-il noté. R. N./APS