OULED RACHED (BOUIRA) LES CITOYENS FERMENT LE SIÈGE DE L'APC Les citoyens du village d'Ouled Abdellah ont procédé, hier, à la fermeture du siège de l'APC d'Ouled Rached, localité située à 35 km au sud-est du chef-lieu de la wilaya de Bouira. Ils étaient des dizaines à venir exprimer leur mécontentement face à la dégradation des conditions de vie au niveau de leur village, considéré du reste comme le plus important de la commune en nombre d'habitants. Les manifestant étaient venus avec une plate-forme de revendications destinée aux autorités supérieures compétentes (chef de daïra et wali). D'ailleurs, ils ont exigé leur présence pour ouvrir les portes de la commune. Les protestataires demandent l'amélioration des routes qui mènent vers leur village et qui se trouvent actuellement dans un état catastrophique. Le problème de l'eau est posé avec acuité. Autre objet de mécontentement, le programme de 20 logements, dans le cadre du développement de l'habitat rural et dont le wali avait déposé la première pierre depuis près d'une année, avec un délai de réalisation de 60 mois, qui n'a pas encore démarré. Pour le P/APC, Firad Laïd, “cette contestation est purement politique”. Parlant de l'état des routes, il dit qu'“elles ne sont pas dans un état reluisant. Il est à noter que la DUC a programmé un aménagement à partir du chef-lieu de la commune vers le village qui est distant de 1,5 km”. Pour l'eau, “la commune avait mis en place une station de pompage, mais les enfants l'ont sabotée”. Parlant des logements, “ceux qui avaient annoncé le délai n'ont rien fait pour le concrétiser. Le premier soumissionnaire auquel le projet a été attribué est âgé de 28 ans et la loi prévoit plus de 35 ans. Actuellement, nous sommes en phase finale avec un autre promoteur pour lancer les travaux”. A. DEBBACHE miliana des enseignants créateurs à encourager Au moment où Alger abrite une foire de la micro-entreprise, deux enseignants de langue française, ayant conçu des ouvrages pour les enseignants du français et des élèves du cycle moyen et secondaire, restent dans l'anonymat et sans que leur produit, qui a eu un excellent engouement, soit profitable au secteur de l'éducation. C'est en procédant à la préparation quotidienne de leurs cours que ce couple d'enseignants, activant dans la cellule pédagogique “langue française” de l'école complémentaire Chellel-Mohamed de Miliana, avec l'aide de la directrice de l'établissement et de l'inspecteur de la matière, a permis de réaliser quatre manuels de français pour le moyen. Les deux enseignants ont, avec leurs propres moyens, édité les livres qui sont disponibles au niveau des librairies à l'échelle nationale. Pour ce qui est du secondaire, un manuel de français 1re AS est actuellement sous presse, il sera très prochainement dans les librairies. Un CD-Rom interactif comportant la narration en 1re AM sera également sur le marché très prochainement ainsi que le livre de 1re AM revu, corrigé et réadapté. Ces deux enseignants, qui préfèrent garder l'anonymat, ont d'autres travaux en chantier tels que le Livre de français 2e AS, le Livre de grammaire française et le Livre de français pour la correction phonétique. Les auteurs ont tenté d'associer le ministère de l'Education à leurs travaux pour une généralisation, en vain. Ils avaient envoyé les livres et un CD détaillé aux concernés l'année dernière, un mois avant le concours initié pour les festivités de la Journée du savoir. Ils avaient reçu un avis que les documents étaient arrivés trois mois plus tard et sans aucune notification d'intérêt. MOHA B. DIRECTION DES RESSOURCES HUMAINES DE LA WILAYA DE BLIDA le directeur relevé de ses fonctions Le directeur des ressources humaines de la wilaya de Blida, M. Ettouil, a été relevé de ses fonctions par le wali pour violation de la réglementation en matière de recrutement. Selon notre source, tous les recrutements assurés par ce dernier sont purement et simplement annulés. Ceci prouve la volonté du premier magistrat de la wilaya de mettre de l'ordre dans la maison dans le sens de la volonté politique actuelle du gouvernement d'assainir les institutions de l'Etat. KARIM BENDIFFALLAH