Le dernier échec subi par la JSK face à la lanterne rouge, Bordj Bou-Arréridj, a ébranlé tout l'environnement de la ferveur kabyle dans la mesure où les dernières chances de postuler au titre national se sont tout simplement envolées. Avec un retard conséquent de sept points sur le leader, à cinq journées de la fin, l'on voit mal comment la JSK pourrait encore croire à une couronne qui relève désormais de l'utopie. Et si les Canaris n'ont pas encore abandonné totalement leur dessein de viser, tout au moins, cette fameuse seconde place qualificative pour la première fois, à la Champion's League, il reste que la Coupe d'Algérie constitue désormais, la préoccupation essentielle même si le prochain tour élimination de la Coupe de la FAF figure aussi au tableau de bord des Vert et Jaune. Si à Tizi Ouzou, comme partout en Kabylie, les milliers de supporters n'ont pas totalement digéré les deux dernières contre-performances enregistrées face au CRB et au CABBA, il n'en demeure pas moins que les joueurs, le staff technique tout comme les dirigeants de la formation kabyle n'arrivent pas à surmonter une telle déception comme ils ne comprennent pas totalement le manque d'efficacité enregistrée durant ces deux derniers matches où la JSK a longuement dominé ses adversaires pour rater lamentablement la bagatelle de six points qui était amplement à sa portée et qui aurait pu la propulser à deux points du leader l'USMA et ce, avant le prochain choc USMA-JSK de la prochaine journée de championnat au stade Omar-Hamadi de Bologhine. A ce titre, le président Hannachi était dans tous ses états, jeudi dernier au stade de Bordj Ménaïel où il avait bien de la peine à contenir toute sa colère et sa déception après ce nouveau ratage de son équipe. “Il y a de quoi être dégoûté du football !” fulminait-il dans les couloirs du stade ménaïli. “Je ne comprends pas qu'on perde des matches qui étaient aisément à notre portée. Certains joueurs doivent mouiller davantage le maillot, car c'est un honneur de jouer pour la JSK. Que les joueurs prennent leurs responsabilités pour se mobiliser davantage en cette fin de saison où d'autres challenges tout aussi importants nous attendent”, répétera Hannachi qui, au demeurant, a tenu à renouveler sa confiance à son entraîneur Jean-Yves Chay. En attendant, les Canaris ont l'esprit braqué vers la coupe et ils entendent négocier rigoureusement leur rendez-vous de ce lundi même si l'adversaire de ce 8e de finale insolite n'est autre que le Cendrillon de l'épreuve en l'occurrence, l'ES Bouakal de Batna. M. H.