C'est à croire que ce club est “maudit” ou tout au moins touché par la poisse que ni le temps ni la bonne volonté des hommes ne sont parvenus à chasser. Au MCO, les années passent, mais les mauvais réflexes, le “je-m'en-foutisme” et l'amateurisme à la limite du “honteux” sont bien ancrés dans les mœurs des dirigeants. Le week-end dernier et ce début de semaine sont, en effet, venus conforter des proches et fidèles du club dans leur “conviction” que “ce club n'est pas et ne sera jamais géré comme doit l'être un soi-disant grand club, tant que les mentalités de ceux qui le dirigent n'évoluent pas dans le bon sens et n'admettent pas que leurs agissements n'ont absolument rien à voir avec les conditions requises pour les postes de responsabilités qu'ils occupent”. Ces “vérités” que presque tout un chacun connaît à Oran se sont encore vérifiées à l'occasion du “recrutement” d'un nouvel entraîneur qui aura la charge de remplacer Lekkak, démis de ses fonctions au lendemain du nul à Zabana face au Paradou AC. Alors que le MCO dispose, réglementairement parlant, d'un comité directeur, ce ne sont toutefois pas ceux qui le composent qui sont allés à la recherche ou au contact d'un entraîneur comme cela se fait normalement. Ce sont, en effet, deux ex-dirigeants, “écartés” du comité pour “fautes graves”, qui ont pris attache avec Nasreddine Drid. Ce sont également ces deux ex-responsables qui ont négocié avec l'ex-keeper des Verts, annonçant même à des proches du club que “la question de l'entraîneur était officiellement réglée”. Le plus grave dans cette drôle d'affaire, c'est que cela s'est déroulé avec le consentement d'une partie de ceux qui gèrent actuellement le club d'El Hamri alors que la manière avec laquelle ces deux ex-dirigeants ont quitté le MCO est encore fraîche dans les mémoires des Mouloudéens. S'il est vrai que les trois quarts de ceux qui forment le comité directeur du Mouloudia d'Oran ne “sont bons que pour se pavaner dans la tribune officielle les jours des matches, en costume-cravate, et ne montrent le bout du nez que lors des réunions de travail où l'apport financier personnel n'est pas à l'ordre du jour”, il est vrai également que lorsque c'est “une partie manipulée de la rue” qui commande à la place des dirigeants en place, le pire est à craindre pour le MCO qui paye au prix fort les erreurs à répétition de ses dirigeants. Ou de ce qui y ressemble… Pour ce qui a, enfin, trait à la rencontre de coupe de cet après-midi, les intérimaires Sebbah et Benmimoun devront composer sans Serradj, souffrant des adducteurs, ni Mezouar, au chevet de sa sœur malade, et Daoud Bouabdallah, grippé. A. Karim