Au cours de la visite de travail et d'inspection effectuée par le premier responsable de la wilaya dans la daïra d'Aïn-Kihal qui regroupe quatre communes : Aïn Tolba, Aghlal, Aoubellil et le chef-lieu de daïra, plusieurs anomalies ont été relevées dans certains projets de réalisation financés par l'Etat. En effet, en ce qui concerne l'opération portant réalisation des dix locaux commerciaux au niveau de la commune de AIn Tolba dont le taux d'avancement des travaux avoisine seulement les 20%, les choses ne semblent pas aller dans le bon sens. À ce titre, le chef de l'exécutif ne s'est pas gêné pour s'interroger : “Doit-on faire appel à des Chinois pour un simple programme de logements ruraux ?” C'est pourquoi, une sévère mise en garde a été adressée aux responsables concernés. À Aïn Kihal, l'internat, qui vient d'être inaugurée pour la circonstance au niveau du lycée Colonel-Amirouche, risque de ne pas trouver preneur. Le chef de l'exécutif a, à cette occasion, pris les devants en appelant les élus locaux ainsi que les responsables du secteur de l'éducation à faire participer l'association des parents d'élèves qui résident dans les localités environnantes pour persuader leurs enfants à opter pour le régime de l'internat. L'ex-résidence du chef de daïra, un joyau conçu dans une architecture pittoresque et léguée par l'occupant qui se trouve dans un état de délabrement avancé, n'a pas laissé le chef de l'exécutif indifférent. Enfin, le wali n'a pas manqué de mettre l'accent sur le manque d'imagination de la part des bureaux d'études dans la réalisation du projet de la future université d'Aïn-Témouchent la qualifiant d'un véritable fiasco. M. Laradj