Le deuxième salon méditerranéen de l'immobilier qui a pris fin, jeudi dernier, au Palais des expositions à Alger a été qualifié par les organisateurs de “réussite” eu égard aux différents protocoles d'accord signés entre les promoteurs immobiliers, les intervenants dans le domaine de l'habitat et du logement. La Cnep Banque a signé, jeudi dernier, lors d'une journée d'étude qu'elle a organisée, deux protocoles d'accord, l'un avec Groupement d'intérêt commun Eplf (Gic/Eplf) et l'autre avec l'union nationale des promoteurs immobiliers privés. Ces accords portent sur la collaboration, l'assistance et l'accompagnement dans la réalisation des projets de logements et leur acquisition par les citoyens. M. Athmani Rachid, directeur général adjoint chargé du recouvrement, affirme que le montant des impayés sur les crédits aux particuliers demeurait, au 31 décembre 2001, “assez important” sans donner le montant global des impayés. Les états des lieux transmis mensuellement par les agences font ressortir que sur les 180 000 crédits en phase de recouvrement, une proportion importante des clients accuse un retard de payements d'au moins trois échéances. “Il y a des clients qui accusent un retard de 40 parfois de 50 échéances”, affirme Mecibah. Les catégories de crédits qui enregistrent des impayés importants sont les prêts à la construction et à l'accession au logement. Ces prêts, affirme-t-on, à la Cnep, sont souvent non assortis de garanties réelles, car accordés sur la base d'actes administratifs provisoire de cession de terrain. Depuis mars 2000, la Cnep a mis en place ce qu'elle appelle le règlement à l'amiable dans le but de recouvrer les échéances impayées au titre des crédits hypothécaires accordés aux particuliers. Le nombre de dossiers de crédits traités dans le cadre du dispositif est passé de 1 500 en avril 2000 à 6 000 en décembre 2002, affirme Athmani Rachid. 217 millions de dinars ont été récupérés. Par ailleurs, un protocole d'accord portant sur la réhabilitation, la rénovation et la restructuration d'ensembles immobiliers et sites vétustes qui menacent ruine dans la ville d'Alger a été signé entre le Gic/Eplf et la Régie foncière de la ville d'Alger. L'opération pilote va toucher, dans un premier temps, les quartiers de Souk el-Djemaâ (6 immeubles) et les Galeries Malakoff (10 immeubles) dans La Basse-Casbah. Une société immobilière mixte sera créée prochainement. Pour les habitants de ces immeubles, le Gic/Eplf se chargera de mettre à leur disposition des logements à titre partiel (si l'opération concerne la rénovation) ou à titre définitif (si les immeubles sont à démolir). M. R.