Le chef de la daïra d'Azazga s'est réuni dernièrement avec les comités de village au siège de l'APC de Yakouren. C'est le comité du village Aït Bouhini qui a ouvert le bal en brossant un tableau sombre en égrenant un véritable chapelet de misères qui empoisonnent le quotidien de la population. L'inexistence du gaz de ville, de l'alimentation du village en eau potable, l'état délabré de la route intercommunale quasiment impraticable et le glissement de terrains, tels sont, entre autres points noirs, les problèmes soulevés par les notables du village. “Une fraction de Aït Bouhini est menacée par le glissement de terrains et personne n'a osé intervenir, à l'exception de la commune de Yakouren qui ne possède pas les moyens de contrecarrer cette calamité. Nous voudrions, Monsieur le chef de daïra, que vous interveniez pour mettre hors de danger plus de 80 foyers”, a expliqué le président du comité d'Aït Bouhini. Ce dernier a promis la réalisation de deux projets nécessaires, à savoir l'alimentation en eau potable du hameau Taguemount et la prise en charge du dossier relatif aux lieux affectés par les glissements. Dans ce chapitre, le conservateur des forêts de Azazga s'est engagé à offrir une centaine de plants que ses services planteront dans le site. Quant au projet de l'évitement du tronçon routier touché par les glissements, c'est désormais la commune de Azazga qui le réalisera puisque les plans cadastraux attestent de l'appartenance du terrain à cette dernière. S'agissant de la célébration de la journée du 20 Août qui aura lieu à Aït Bouhini, à l'occasion de la rénovation du cimetière des martyrs et l'inauguration des stèles en hommage à Arezki Lbachir et Amar u Maraï, le premier responsable de Azazga a affirmé que l'APC prendra en charge tous les frais. Le comité de la cité rurale du 5-Juillet a insisté, pour sa part, sur la nécessité de la viabilisation de leur quartier et l'urgence de son alimentation en eau potable. Il faut rappeler que l'eau n'a pas coulé dans les robinets de cette cité depuis plus de deux mois alors que les locataires honorent des factures salées. Par ailleurs, il est à signaler que la commune de Yakouren n'a bénéficié que de cinq millions de dinars à titre du plan de développement rural. DJAMEL OUKALI